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— I'M MADE IN KOREA —
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Lee Ji Hoon
     Jeu 3 Sep - 1:39

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Ji Hoon allumait quelques bougies, regardant autour de lui, la décoration plus que romantique qu’il avait donné à cette suite d’hôtel qu’il avait réservé pour trois nuits près de la mer, à quelques kilomètres de Tokyo. Ils n’avaient pas eu le temps de fêter leur anniversaire dignement cette année. Les dernières semaines avaient été compliqué, avec Kobayashi qui avait redébarqué dans leurs vies, en s’approchant d’Atsuko et Naoto. Le petit garçon avait été interrogé par la police et vu un psychologue pour s’assurer qu’il ne lui avait rien fait : tout allait bien. Atsuko avait plus de mal à se remettre, ce qu’il pouvait comprendre. Ils les avaient hébergé quelques jours chez eux, en s’arrangeant comme ils pouvaient pour tenir à quatre (six, avec les petits chiens) dans cet appartement pas si grand que cela, finalement. La cohabitation c’était plutôt bien passé, Naoto était le plus heureux de tous, de pouvoir vivre avec sa Maman et ses Papas. Ils avaient fait en sorte de soutenir Atsuko, quand elle avait dû faire sa déposition à la police, ils l’avaient ramené et l’avaient attendu jusqu’à ce qu’elle revienne. Elle avait été secoué, culpabilisant encore d’avoir laissé cet homme entré dans la vie de son fils, d’avoir été sans doute celle qui aurait été responsable de son kidnapping.

Haruto et lui avaient eu beaucoup à faire. ils avaient dû gérer tout cela en gardant leur sang froid, s’assurant que leur petite famille se remettait. Ils avaient également dû se rendre à la police. Kobayashi avait évidemment porté plainte pour coups et blessures, mais leur avocat leur avait assuré qu’il ne devrait pas être trop impacté, en tenant compte de ce que l’ancien policier avait fait par le passé et ce qu’il avait compté faire ce jour là, l’agression serait vite oubliée. Il voulait croire que ce serait effectivement le cas, pour le moment, il attendait juste le procès de l’ancien policier qui n’arriverait que d’ici quelques mois. Il se rassurait en se disant qu’il était enfermé à nouveau, comme il avait violé sa probation. Avec tout cela, ils avaient oublié de fêter leurs quatre ans ensemble. comme ils n’avaient pas vraiment de date précise pour cela, ils avaient fini par se dire « en août », peu importe quand. Ils n’avaient pas un jour anniversaire, mais un mois anniversaire, et c’était beaucoup mieux. Ils s’étaient rencontrés en août, ils avaient officialisé leur relation ce même mois, quatre ans plus tard. Ji Hoon y tenait beaucoup. C’était son mois favori. Leur mois de l’amour, qu’ils avaient malheureusement délaissé avec tout cela.

Alors il voulait rattraper ça. il avait prévenu Atsuko qu’ils seraient loin pour un long weekend qui n’allait appartenir qu’à eux. Ils allaient profiter de l’été qui s’adoucissait au bord de l’eau. Dans leur chambre aussi. Leurs moments intimes s’étaient fait bien trop rares, surtout quand ils hébergeaient le petit et sa mère. le Coréen voulait rendre l’atmosphère romantique, il voulait oublier tout ça, prévenant son fiancé qu’ils avaient l’interdiction de parler de la « réalité ». Donc, ni de Kobayashi, ni du procès. Et pas non plus de travail, ou de Naoto. Autant qu’il aimait pouvait aimer leur fils, ce soir, il ne voulait pas qu’ils soient des « parents », mais il voulait juste être le couple fiancé. Terminant les derniers détails de décoration de la chambre, bien trop niaise, mais il s’en fichait, Ji Hoon allait s’occuper de ses cheveux, s’assurant que cette nouvelle chemise signée Gucci lui rendait justice (évidemment qu’elle lui rendait justice). Il voulait être parfait ce soir. Que Haruto le voit et soit troublé comme si c’était la première fois qu’il le voyait aussi beau (ce qui n’était évidemment pas le cas). Il se regarda longuement, approuvant son reflet. Il était sublime. Son fiancé n’allait pas résister.

Un repas allait leur être amené quand ils le décideraient. Pour le moment, Haruto devait encore être sur la route, il lui avait demandé de venir après sa journée de travail. Le Coréen était parti plus tôt pour tout préparer. Il voulait lui offrir ce weekend pour le remercier, pour tout ce qu’il avait fait pour lui cette année. Pour être le fiancé incroyable qu’il était. Il avait accepté Naoto, l’aimait comme son propre fils. Il avait été là pour lui, pour eux, dans l’affaire Kobayashi. Ça avait été éprouvant pour lui aussi, mais il avait toujours été là. Il ne l’avait jamais lâché, avait toujours été le soutient dont Ji Hoon avait besoin. Ce soir, il voulait célébrer cela. Ils s’étaient promis de ne pas se faire de cadeaux, puisqu’ils devaient garder leur argent pour la maison qui commençait à doucement prendre forme sous leurs yeux. Il avait tellement hâte qu’elle soit terminée, pour qu’ils puissent y emménager, construire leur petite vie ensemble. ils avaient fait des plans pour la chambre de Naoto qui serait tout simplement adorable, plusieurs couleurs se mêlaient, pour lui rappeler son dessin animé préféré : Pokémon. Il y avait même des pokéballs. Ils savaient que d’ici quelques années, ils allaient pouvoir changer, mais ils avaient si hâte de lui faire cette surprise.

Quelques coups à la porte et il sentit son cœur s’emballer. « Qui est là ? » Sa voix étaient un peu joueuse, alors qu’il s’approcha pour ouvrir, pas sans avant avoir jeté un œil au miroir pour voir qu’il était toujours aussi beau. Un large sourire étira ses lèvres en voyant son fiancé et il se jeta sur lui sans plus de cérémonie, nouant ses bras autour de son cou pour un baiser passionné. Il lui avait manqué depuis ce matin ! Le tirant avec lui dans la chambre sans lâcher ses lèvres, il claqua la porte avec son pied, avant de plaquer Haruto contre et l’embrasser encore. il devrait se calmer, en garder pour plus tard, mais il avait l’impression qu’ils n’avaient plus pu être aussi fougueux depuis bien trop longtemps. posant ses mains contre ses hanches, il parvint à relâcher ses lèvres quand il manqua d’air, souriant à son fiancé. « Bonsoir, Baobei. Que je suis chanceux de pouvoir passer cette soirée avec un si bel homme. » Qu’il était beau, oui. Ça le frappait à chaque fois, ses grands yeux, son merveilleux sourire, cette bouche si tentatrice. Ses cheveux aussi, il adorait ses cheveux. Attrapant sa main, il recula pour ne pas le perdre du regard en se dirigeant vers le centre de la pièce. « Tu aimes ? J’espère que ce n’est pas trop érotique pour toi. » Un petit sourire malicieux orna ses lèvres. « Romantique. » Ce n’était jamais trop érotique.

Le lit trônait au fond de la pièce, alors qu’une table joliment dressé pour le dîner se trouvait au centre. Il y avait également un petit salon avec un canapé en tissu noir, et une salle de bain dans une pièce adjacente où se trouvait une baignoire et une douche à l’italienne. Il avait visé grand, c’était un hôtel assez luxueux, qu’il avait pu réservé avec l’aide de son agence, ils se sentaient responsable de ne pas avoir pris les actions nécessaires concernant Kobayashi et craignaient de le voir signer ailleurs. « On voit la mer du balcon. » C’était un peu difficile, de ne pas parler de leur quotidien, de leur chez eux, de ne pas lui demander comment était sa journée, mais le Coréen savait qu’il était important qu’ils se retrouvent aussi ; qu’ils laissent la routine derrière eux, et ne s’embêtent pas de ce qui ruinait leur quotidien. Il voulait être un amoureux esseulé pour la soirée, qui n’avait d’yeux que pour son compagnon, pour l’homme qui partageait sa vie. Haruto. « Tu m’as manqué, tu sais ? » Il lui manquait toujours. Et sans pouvoir se tenir, ses lèvres trouvèrent les siennes encore une fois. « J’avais si hâte que tu arrives. » Il l’avait attendu avec impatience, ce moment qui n’appartiendrait qu’à eux.


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— I'M MADE IN JAPAN —
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Kamiya Haruto
     Sam 5 Sep - 1:55

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Au volant de sa Toyota, Haruto suivait les indications de son GPS, toujours très légèrement au-dessus de la vitesse autorisée. C’était avec un sourire aux lèvres qu’il conduisait, laissant sa tête dodeliner de droite à gauche au rythme de musiques étrangères passant sur sa station de radio favorite. Pas de CD, quand il était seul. Au moins se sentait-il ainsi un peu moins seul, lorsque les infos ou une émission passaient. S’il était seul occupant de la voiture, c’était tout simplement parce qu’il rejoignait sa moitié dans cet hôtel qu’il avait réservé pour leur anniversaire. Un week-end en amoureux, rien que tous les deux, ils en avaient grandement besoin, après tout ce qu’ils avaient vécu ces dernières semaines. Les journées avaient été aussi longues que courtes, interminables ou passant comme un éclair. Haruto avait l’impression d’avoir couru un marathon, et aujourd’hui, il avait grandement besoin de repos. Il avait surtout besoin de retrouver son homme. Ces derniers jours, les circonstances les avaient forcés à devenir simples colocataires. Ça avait été à peine s’ils avaient osé s’embrasser à un autre moment que le matin au lever ou le soir au coucher. Et Haruto avouait qu’il se languissait grandement du contact de la peau de son fiancé sur la sienne.

Ji Hoon et lui avaient hébergé Naoto et sa mère, suite aux événements relatifs à Kobayashi. Si vivre avec eux ne lui avait pas poser problème, cela avait eu un impact sur leur vie de couple. Bien sûr, cela n’avait pas été le plus grand de leur souci, entre la plainte déposer par l’ex-policier qui avait tout de même osé, les interrogatoires de l’enfant et Atsuko, le procès à préparer, tout ça les avait beaucoup occupés, ces derniers jours. Tout n’était pas encore entière derrière eux, mais ils pouvaient aujourd’hui souffler, en sachant que Kobayashi se retrouver à nouveau enfermé. Haruto ne serait évidemment soulagé qu’une fois ce malade emprisonné pour de bons, et pour de longues années. Cela semblait assez bien parti, mais ils n’étaient pas à l’abri d’une nouvelle déception. Il ne voulait pas trop se réjouir à ce propos, mais ne voulait pas non plus inquiéter Ji Hoon, ou faire naître le moindre doute chez lui ou même chez Atsuko. Cette dernière restait complètement retournée par cette affaire, et ils l’aidaient du mieux qu’ils le pouvaient. Naoto n’avait pas tout saisi, et c’était mieux ainsi. Il avait compris le principal, que l’ex-copain de sa maman était un méchant homme. Petit à petit, tout commençait à s’arranger. Ils fêtaient leurs petites victoires à chaque nouvelle étape.

Ce week-end était une sorte de cerise sur le gâteau des dernières bonnes nouvelles obtenues. Et puis, le mois d’août était leur mois anniversaire. Moinniversaire, avait-il dit à Ji Hoon, qui avait adopté la formule tout comme lui. Août était leur mois de l’amour personnel. Cette année, ils n’avaient pu fêter cela dignement. Du moins, jusqu’à aujourd’hui, où Haruto compter bien se rattraper autant qu’il le pourrait. A un feu, son visage glissa sur le siège passager, sur lequel reposait un petit paquet. Rien de très extraordinaire, puisqu’il avait promis à Ji Hoon de ne rien prendre, mais c’était plus fort que lui, et son fiancé devait très certainement s’en douter. Le sac était estampillé d’un grand nom français de la pâtisserie. Ladurée. Des macarons, une édition un peu spéciale, et leurs noms flanqués sur l’écrin qui contenait les délicieux petits biscuits, protégés comme des bijoux. Une petite attention spéciale pour un homme extraordinaire. Il espérait que Ji Hoon les apprécie, tout comme la bouteille de champagne hors de prix qu’il avait insisté pour payer et ramener. Et le bouquet de fleurs, peut-être la touche un peu too much, mais qui faisait plaisir au romantique qu’il était. Garant sa voiture sur le parking du luxueux hôtel, Haruto resta bouche-bée devant la beauté de ce dernier. Ji Hoon n’avait visiblement pas lésiné sur les moyens. Le cœur du Japonais bondit d’amour dans sa poitrine.

Une fois le numéro et la clé de la chambre en sa possession, Haruto ne perdit pas de temps avant de se glisser dans la cabine d’ascenseur qui le mena aussi rapidement que silencieusement au bon étage, l’annonçant dans une voix féminine et polie, presque pas robotique. Pour plus de romantisme, Haruto choisit d’annoncer son arrivée plutôt que d’entrer simplement comme ça dans la chambre. Avant de s’annoncer à la réception, il avait fait un rapide tour aux salles d’eau du rez-de-chaussée où il avait pu se changer et se rafraîchir un peu, après près d’une heure de route. Une belle chemise Louis Vuitton (offerte par Ji Hoon), un pantalon noir, les cheveux bien coiffés et un parfum italien sur la peau, le Japonais s’était jugé absolument parfait, ne doutant pas de faire une fois encore succomber Ji Hoon à ses charmes. « L’amour de ta vie. ~ » D’abord caché par son bouquet de roses rouges, Haruto le baissa bien vite pour répondre au baiser passionné que lui donna Ji Hoon. C’était si bon de le retrouver ! Même si ses mains étaient encombrées, le Japonais fit de son mieux pour étreindre son homme, répondant toujours plus amoureuse à son baiser. « Bonsoir mon amour. Et moi donc, je suis le plus chanceux. » Lui donnant le bouquet en lui déclarant une fois de plus son amour pour lui, Haruto se laissa ensuite entraîner dans la chambre. Un léger rire lui échapper à la question de Ji Hoon, et il posa un regard amoureux sur lui. « C’est si romantique. Erotique, je compte bien faire en sorte que ça le devienne encore plus. »

Son sourire se fit un peu plus charmeur, alors qu’il tendit le cou pour lui voler un baiser. « Cette chambre est incroyable, la décoration est magnifiue, Hoonie. Tu crois qu’on pourra y manger, sur le balcon ? » Un dîner aux chandelles sur fond de coucher de soleil, n’était-ce pas là le comble du romantisme ? Assurément, ce serait alors suivi par la nuit la plus érotique possible. « Toi aussi, énormément. J’avais vraiment hâte de te retrouver, moi aussi » Et il ne parlait pas seulement de cette journée, mais de toutes les autres qui avaient précédé. Celles où ils avaient à peine pu s’effleurer la main à cause de leur propre censure vis-à-vis de Naoto. Ces soirs où ils avaient à peine oser s’embrasser, se toucher presque pudiquement, même enfermés dans leur chambre. La peur d’être surpris les avait tenus au ventre chaque jour passé en compagnie de Naoto et sa mère. « On l’a mérité ce week-end, hm ? » Deux petits jours qui passeraient très vite, mais Haruto ne voulait pas y penser. Après tout, il venait d’arriver ! Répondant amoureusement au baiser de Ji Hoon, il s’abandonna un peu à lui, avait de reprendre doucement ses esprits. Ji Hoon avait le don de lui faire complètement perdre la tête.

Se penchant vers Ji Hoon comme si on allait pouvoir l’entendre alors qu’il voulait lui confier un précieux conseil, Haruto laissa sa voix lui atteindre l’oreille comme une session d’ASMR. « J’ai envie de te faire l’amour partout. » Et ce n’était pas un discours en l’air, il comptait bien y mettre du sien pour arriver à ses fins. Se redressant pour mieux se mettre en face de son fiancé, Haruto lui tendit enfin la bouteille de champagne et l’adorable sachet. « Je sais, on a dit ‘pas de cadeaux’, mais c’est plus fort que moi. » L’attirant sur le canapé, il l’invita à voir ce que c’était. Pour le champagne, ils pouvaient mettre la bouteille au frais. « Joyeux anniversaire, mon amour. » Il eut un petit rire, le laissant découvrir, avant de lui sauter dessus pour l’embrasser un peu plus passionnément. « Alors, il y a un programme, ou on peut laisser libre court à notre imagination ? » A ses fantasmes, surtout. Se retrouver dans un tel endroit avec Ji Hoon lui donnait forcément de très nombreuses idées sur comment passer leur temps (qu’ils ne verraient très certainement pas filer).

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Lee Ji Hoon
     Dim 6 Sep - 19:45

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Ji Hoon était au comble de l’excitation, impatient de voir son fiancé enfin arriver. Il en avait rêvé, de ce weekend en amoureux ! C’était peut-être égoïste de sa part, mais il avait besoin de ces moments romantiques rien qu’à eux. Découvrir qu’il avait un fils n’avait rien changé à l’amour qu’il portait à son homme, ni le désir qu’il ressentait pour lui. ils avaient dû adapter leur fougue, devenir plus discrets, mais surtout, apprendre à se contenir. Ça le déprimait, pendant cette période difficile, de ne pas vraiment pouvoir se blottir contre Haruto, tout oublier dans ses bras. C’était généralement comme ça qu’il allait mieux. En se blotissant tout contre l’homme qu’il aimait, se perdant dans cette bulle réconfortante qu’il y avait toujours autour d’eux. Ji hoon aimait se sentir comme un adolescent avec lui, quand ils s’embrassaient encore et encore, se rapprochant doucement l’un de l’autre. Ils avaient toujours été très démonstratifs, passionnés dans leurs gestes. Ce soir, il comptait bien garder ses mains tout le temps sur son compagnon, ne jamais le lâcher, pas même une seule seconde, compenser ce mois où ils avaient été bien trop sages. Ça avait été une torture, aussi bien pour l’un que pour l’autre.

Héberger Naoto et Atsuko n’avaient pas été une mince affaire. Cette dernière leur avait souvent dit de ne pas se gêner pour eux, qu’ils pouvaient se comporter comme d’habitude, mais elle était loin de se douter de combien ils étaient proches, justement, d’ordinaire. Ils ne se lâchaient pas le soir venu, quand ils avaient la chance de se retrouver entre ces quatre murs. Collés l’un à l’autre devant la télévision, dérapant parfois vers un peu plus. ils étaient ce type de couple, qui ne pouvaient pas se passer l’un de l’autre. Ji Hoon savait qu’elle ne se sentait de toute façon pas à l’aise, avait l’impression de déranger en permanence. Ils l’avaient souvent rassuré. Ils avaient un peu réaménagé la chambre de Naoto en y incrustant un futon sur lequel elle pouvait dormir, pas bien loin de son fils qui se levait certaines nuit pour l’y rejoindre, se collant à sa mère. Il était jeune, mais il comprenait qu’elle n’allait pas bien. Il avait également compris que l’homme qui avait brièvement partagé sa vie n’était pas quelqu’un de bien et il avait dit un jour que c’était son rôle de protéger sa mère, en digne homme de la maison. Ils avaient tous ris de cette phrase si adorable, sous le regard perplexe de Naoto, qui était sérieux. Quand ils n’étaient que tous les deux, c’était bien son rôle, non ? Atsuko avait cependant pris son fils sur ses genoux, lui rappelant que c’était son rôle à elle, de le protéger lui.

Souriant en se remémorant cet échange, Ji Hoon s’assura qu’il n’avait rien oublié, commençant à s’impatienter. Il avait tellement hâte de voir son homme arriver. De profiter de ce weekend à deux. Tout le monde leur avait conseillé, même leur avocat, en voyant qu’ils commençaient tous les deux à être épuisé, à force de tout porter sur leurs épaules. Ils avaient le droit de se détendre, de souffler un peu après ce qui était arrivé. Le Coréen était encore profondément affecté par tout cela. Kobayashi qui le suivait, qui aurait pu s’en prendre à Naoto s’ils n’avaient pas réagi plus vite. L’ancien agent de police n’avait toujours pas parlé, personne ne savait encore, à ce jour, quels étaient ses plans. Il n’avait même pas cherché à nier, les preuves étaient là, cependant, il se murait dans le silence dès qu’il s’agissait d’expliquer ses intentions. Ce qu’il comptait faire, où il comptait aller et combien de temps il comptait garder Naoto, l’homme restait silencieux, impassible. Il l’aurait ramené, avait-il simplement assuré, sans pouvoir le prouver. C’était frustrant, ne pas savoir laissait bien trop de place à l’imagination, et pervers comme il était, c’était sûrement ce que Kobayashi cherchait. Qu’ils s’imaginent le pire, qu’ils laissent leurs esprits aller vers le plus sombre des scénarios.

Immédiatement, ses jambes l’amenèrent vers la porte après qu’il se soit redressé, souriant à la réponse qu’il obtenu. L’amour de sa vie. « Ah, ça ne peut qu’être une seule personne ! » Un petit cri de surprise lui échappa en faisant face à un grand bouquet de rose, sentant son cœur exploser dans sa poitrine en n’hésitant pas une seule seconde à se jeter dans les bras de son fiancé, dès que son visage fut dévoilé. Prenant le bouquet après leur baiser passionné, il pouffa bêtement à sa réponse. Non, c’était bien Ji Hoon le plus chanceux, mais il n’avait pas le temps de débattre, l’amenant avec lui jusqu’à l’intérieur de la suite pour pouvoir l’embrasser encore, à l’abris des regards curieux. « J’ai hâte que tu rendes cette chambre plus érotique. » Sa main libre glissa doucement sur son torse avant que ses lèvres ne retrouvent les siennes. Il avait du mal à le lâcher, mais cela pouvait se comprendre, ils avaient passé bien trop de temps sans se toucher comme ils l’auraient souhaité. La frustration était difficile à combler. A contre cœur, il s’éloigna de son homme, remplissant un vase décoratif d’eau pour y mettre les roses. « Elles sont très belles. Merci Baobei. » C’était la première fois que son fiancé lui offrait des fleurs, et Ji Hoon trouvait ça terriblement mignon. « On demandera à la réception quand on appellera pour le repas. » Mais manger sur le balcon, ce n’était pas trop demandé, si ? Ji Hoon trouvait cela encore plus romantique.

« On a du mérite, d’avoir tenu si longtemps. » Ils n’avaient pas forcément eu le choix. Alors qu’il en avait rêvé, de pouvoir coller Haruto. Heureusement qu’ils avaient pu dormir l’un contre l’autre durant toutes ces nuits, fermant les yeux en tenant fermement contre lui son Japonais, se réveillant à ses côtés, pouvoir l’embrasser, même chastement. Ils avaient tellement besoin de ça, pour survivre. « J’en étais à mettre des croix sur le calendrier en attendant ça. » Son impatience n’avait cessé de grandir, il se languissait bien trop de son fiancé, et ça commençait à doucement se faire sentir, il était un peu irrité, agacé pour un rien. l’un de ses camarades mannequins lui avait dit en plaisantant « t’as besoin de baiser » et oui. Il avait raison. Même si Ji Hoon ne l’aurait pas formulé exactement ainsi. S’approchant de lui pour lui voler un baiser, il avait hoché la tête. Ce weekend était plus que mérité, oui. Ils en avaient terriblement besoin, pour se retrouver, pour recharger leurs batteries, à plat depuis quelques temps. L’affection de son fiancé était ce qui le tenait debout, ce qui l’aidait à rester fort en toute circonstance.

Un sourire se dessina sur ses lèvres et un frisson parcourut son corps tout entier en entendant le murmure de son fiancé au creux de son oreille. Ses yeux se posèrent sur lui, contenant un léger rire en se collant sensuellement à lui. « Promets que tu le feras ? » Ji Hoon n’attendait que ça. lui faire l’amour, qu’il lui fasse l’amour, ils avaient assez de temps pour en profiter. S’ils ne quittaient pas cette chambre pendant les deux jours, ça lui allait très bien aussi. C’était peut-être même au fond tout ce qu’il souhaitait, n’avoir que Haruto près de lui, se fichant bien de tous les services qu’offrait ce somptueux hôtel. S’installant sur le canapé près de lui, ses sourcils se froncèrent légèrement, mécontent que son fiancé n’ait pas respecté la règle imposée : pas de cadeau. « On avait dit qu’on s’offrait rien ! » Ce weekend était un cadeau pour tous les deux. Pourtant, Ji Hoon s’émerveilla sur ce qu’ils recevaient. Des macarons Ladurée et un excellent champagne. « Ca va, on en profite tous les deux. » Il se pencha pour lui voler un baiser. « Merci mon Amour. » C’était parfait pour un (premier) dessert. « Oh ! » Riant quand son fiancé se jeta sur lui, il laissa ses bras se nouer autour de son cou, posant par terre les deux sachets avant de se laisser doucement tomber sur le canapé, l’entraînant avec lui. Sa jambe remonta doucement pour glisser sur celle de son fiancé, sans jamais relâcher ses lèvres. « Pas de programme, ce weekend est juste à nous, et à tout ce qu’on a envie de faire… » Sa langue glissa sur ses propres lèvres avant de rejoindre la sienne dans un nouveau baiser.

Depuis combien de temps n’avaient-ils pas eu ce genre de moment, où il pouvait sentir le souffle de son fiancé contre ses lèvres, où son parfum l’enivrait totalement. Ji Hoon pouvait enfin glisser ses doigts le long de son corps, l’embrasser à en perdre son souffle, laisser ses lèvres grignoter la peau de son cou. Ses yeux se levèrent vers les siens, alors qu’il reprenait son souffle, son nez toujours collé au sien, il le frotta doucement dans un baiser esquimau. « Je t’aime. » Il était si heureux qu’ils puissent enfin avoir ce weekend pour eux. Les petits chiens allaient probablement leur en vouloir, mais ils allaient être gâté chez Mamie Hua. « Et si on attendait un peu ? Hm ? » Evidemment, lui sauter dessus immédiatement, c’était tentant, mais ne serait-ce pas meilleur, en faisant durer le plaisir jusqu’à ne plus tenir ? Ils avaient attendu longtemps, ils pouvaient attendre encore un peu. Doucement il se redressa, volant un dernier baiser à son homme. « J’appelle la réception pour du champagne frais ? On pourra boire le tien demain. » Il alla le plaça dans le minibar, prenant le téléphone pour sa commande. « Tu as faim ? » Ji Hoon avait surtout faim de lui, mais il devait se calmer.


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Kamiya Haruto
     Mar 8 Sep - 1:13

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Il avait hâte, si hâte. Ces moments passés en tête à tête avec Ji Hoon avaient été bien trop rares, ces derniers temps, pour refuser un week-end en amoureux. C’était toujours avec un sourire aux lèvres que le Japonais se rendait compte à quel point il avait besoin de son fiancé près de lui. Se retenir de se montrer trop démonstratif était une réelle torture, même s’il savait que c’était mieux pour Naoto. Pas qu’ils aient honte ou qu’ils voulaient que l’enfant s’imagine que c’était contre-nature ou quoique ce soit d’autre. Non. Mais parce que Atsuko l’avait élevé ainsi, dans la pudeur nipponne. Ils l’étaient également, au final, pudiques. Ils ne souhaitaient pas embarrasser la mère et son fils, mais ne voulaient pas non plus qu’ils leur posent trop de questions. Naoto en aurait très certainement, lorsqu’il serait plus grand, mais pour le moment, il devait se contenter d’un évasif ‘papa et paparuto sont amoureux et s’aiment très fort’. Ça lui suffisait. Naoto avait de la chance d’être dans une école tolérante, du moins, d’après le petit garçon, personne ne l’embêtait parce que son papa vivait avec un homme, et aucun parent ne s’était plaint de leur couple auprès des enseignants. C’était peut-être là un signe que le Japon bougeait un peu ? Que les mentalités bougeaient ? Haruto aimait le croire. C’était important pour lui, pour eux. Pour cette petite famille qu’ils formaient. Dans le futur, peut-être qu’une telle famille ne surprendrait plus et n’aurait plus rien d’extraordinaire. Et c’était tout ce qu’il souhaitait.

Bien entendu, Haruto aimait former ce couple extraordinaire, avec Ji Hoon. Il aimait sortir du lot, mais il aimerait surtout que ça n’ait rien à voir avec leur sexualité. Être un couple gay devait devenir une ‘norme’ également, même s’il y avait encore un long chemin à faire. De plus en plus, on les acceptait. Par exemple, dans cet hôtel où il se rendait. Un luxueux établissement qui se disait fièrement ‘gay friendly’. Sûrement parce que de nombreuses personnalités étrangères s’y rendaient souvent. Pour les accueillir, il fallait bien avoir l’esprit ouvert, s’imaginait-il. Un rire lui échappa. Se prenait-il pour une star, alors ? Un peu. Ji Hoon ne devenait-il pas, de plus en plus, l’un des mannequins les plus demandés de sa génération ? Pour le Japonais, cela coulait de source. Il savait que s’ils pouvaient se rendre dans un tel établissement, dans une si courte période de temps, c’était grâce à l’agence de son fiancé. Mais cela ne faisait que renforcer son idée ; Ji Hoon leur devenait indispensable. Le magicien devenu mannequin gagnait de plus en plus de fans, comme une idole de k-pop à chaque nouvelle sortie avec son groupe. Et c’était plus que mérité, aux yeux de l’humble psychiatre qu’il était. Formaient-ils un couple parfait ? Absolument. Et ils méritaient qu’on les traite comme des rois. Toutefois, même avec cette idée en tête, même avec sa tête gonflée par un melon d’ego soudain, Haruto fut plus qu’impressionné par la bâtisse qui se dressait devant lui, une fois garé sur le parking de l’hôtel. Un décor de rêve.

Et l’intérieur ne faisait que renforcer cette idée. Visiblement, l’agence de mannequinat n’avait pas lésiné sur les moyens, et Haruto eut tout de suite hâte de découvrir la suite qu’on leur avait réservé. Puisque Ji Hoon s’y trouvait déjà, il ne perdit pas de temps à le rejoindre – après s’être changé, évidemment. Et le jeu de séduction commença déjà, alors qu’il se retrouvait toujours devant une porte close, comme s’ils jouaient à l’un de ces jeux de rôles qui épiçaient parfois leurs soirées coquines. Mais ici, il était vraiment Kamiya Haruto, venu retrouver l’amour de sa vie, Lee Ji Hoon. Le bonheur de le retrouver fut à la hauteur des retrouvailles. Le Japonais comprit très rapidement qu’il aurait bien du mal à le lâcher du week-end. Le manque s’était fait trop grand, la tentation également. Ne pas pouvoir le toucher, le caresser, l’embrasser, lui faire l’amour comme il le voulait avait était une véritable torture pour le Japonais, et il savait ne pas trop se tromper en disant qu’il devait en être de même pour Ji Hoon. D’ailleurs, ce dernier le lui faisait bien assez comprendre, à en juger par son accueil plus que sensuel. Et érotique. « Et j’ai hâte que tu m’y aides. Tu es le meilleur partenaire pour ça. » Le seul aussi, évidemment. Répondant à son baiser, il lui tendit les fleurs, ravi de voir que le bouquet lui plaisait. A ses remerciements, le Japonais y répondit par un clin d’œil séducteur. « A côté de ta déco, ce n’est rien. Combien de temps tu y as passé ? » Haruto était impressionné, se rapprochant de son homme pour le reprendre dans ses bras. Hors de question de le lâcher, maintenant.

« J’ai faim… » L’optique d’un repas sur le balcon le séduisait énormément. Et pourtant, le regard qu’il posa sur Ji Hoon démontrait que ce n’était pas là ce qui l’attirait le plus, actuellement. « Comment on y est arrivé, hm ? C’est vraiment un mystère. » Un léger rire le quitta, alors qu’il l’embrassait à nouveau. C’était tout à fait un week-end mérité, et tous deux comptaient visiblement bien en profiter. D’ailleurs, le Japonais ne perdit pas vraiment de temps, se penchant vers son fiancé pour lui chuchoter quelque parole scandaleuse. « Oh oui, c’est promis mon amour ! » Tant pis s’il passait pour un petit pervers, mais Haruto avait vraiment envie de Ji Hoon. Il en venait à fantasmer de faire l’amour à son fiancé, eux qui le faisaient presque tous les jours, et même plusieurs fois par jour ! Être voué à la ceinture leur était tombé dessus sans qu’ils ne puissent s’y préparer, et le Japonais ressentait toujours ce besoin de ‘rattraper le temps perdu’, même s’il savait que ce n’était pas vraiment possible. Il avait bien trop d’idées, et si peu de temps pour les réaliser. « Je sais, mais tu comprendras pourquoi j’ai pas pu résister. » Voir que sa petite surprise plaisait à son fiancé lui fit bondir le cœur de bonheur. Ne résistant plus à l’envie de se jeter dans ses bras, il l’embrassa avec fougue. Une fois sur le canapé, Haruto ne put se résoudre à le lâcher, ne laissant aucun doute sur ce qu’il avait comme idée derrière la tête. « Oh, eh bien c’est parfait. Parce que j’ai envie de faire plein de choses… » Son regard glissa sur le cou, puis le torse de Ji Hoon, suivant le chemin de son index qui caressa doucement la peau de ce dernier.

Répondant sans se faire prier au nouveau baiser que lui donna Ji Hoon, Haruto entoura son corps de ses bras, l’attirant au plus près de lui. Le voilà déjà enivré de ses baisers, de ses caresses. Il soupirait de bonheur sous les délicates attentions de son fiancé. Quand ce dernier s’écarta un peu, le Japonais pouffa sous le baiser esquimau, sentant son cœur fondre d’amour pour cet homme qui lui avait volé son cœur. « Je t’aime aussi. » Et son large sourire le prouvait aisément. Toutefois, à la proposition de son homme, il ne put que pincer les lèvres, luttant pour ne rien montrer dans sa légère frustration. Mais Ji Hoon avait raison, il pouvait un peu attendre. « Ah, je vois. ~ Tu veux jouer à ça, hm ? ~ » Ce petit jeu du chat et de la souris, ils le connaissaient bien. Faire monter l’envie, jusqu’à ne plus y tenir. Haruto savait qu’il perdrait rapidement, mais Ji Hoon ne devait pas être en reste non plus. C’était un véritable jeu de séduction qui allait se jouer entre eux, et Haruto adorait ça. « Très bien, attendons. » Mais pour la peine, il lui attrapa le menton pour un autre baiser appuyé, avant de la lâcher en lui adressant un sourire qui se voulait innocent – mais était très loin de l’être, et ils le savaient tous deux très bien.

« Très bonne idée, le champagne. » Haruto se leva en s’étirant un peu, avant de marcher sans trop de but dans la chambre, la visitant enfin. « Je sais déjà ce que je veux comme dessert, en tout cas. » Son regard appuyé détailla son fiancé, alors qu’il affichait un sourire en coin charmeur. Avançant pour attraper le menu qui se trouvait à côté du téléphone, il fut impressionné par les plats proposés. Cet hôtel n’avait pas à rougir des meilleurs restaurants de la capitale. « Regarde, ils ont des plateaux de fromages français, de la charcuterie italienne, des fruits… Et là, des plats japonais typiques. Tout a l’air bon, c’est fou. » Un léger rire lui échappa, alors qu’il tendit la carte à son fiancé. « Je suis incapable de choisir. J’ai envie de tout prendre. Qu’est-ce qu’on mange avec du champagne… Des huîtres, du caviar ? » Devaient-ils vivre comme des milliardaires pour le week-end ? Continuant de visiter la chambre, il poussa un cri en découvrant la salle de bain. « Hoonie ? ~ On rentre à deux dans la baignoire, et elle fait jacuzzi. ~ » Une main tenant le chambranle de la porte, il pencha légèrement la tête de côté, laissant son corps penché, alors qu’il adressait un large sourire à Ji Hoon. Un éclat de rire le prit, alors qu’il se redressait pour le rejoindre. « C’est vraiment trop beau. » Se collant à son homme qui appelait la réception pour commander, Haruto arbora un petit sourire coquin, alors qu’il se collait à lui. Entendant une voix féminine répondre sur un ton enjoué et poli, il prit ça comme le signal pour tenter Ji Hoon, laissant sa main glisser sur son torse, descendant toujours plus bas. Arrivé à sa ceinture, il pencha la tête pour attaquer le cou de son fiancé, embrassant, léchant, mordillant. Sa main finit sous la ceinture, caressant tendrement, alors qu’il étouffait un rire contre sa peau qui frissonnait sous ses lèvres. Visiblement, non, Haruto ne pouvait se tenir face à Ji Hoon.

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Lee Ji Hoon
     Mer 9 Sep - 1:24

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Combien de temps devait-il encore attendre avant de voir son fiancé franchir la porte de cette suite d’hôtel ? Ji Hoon était beaucoup trop impatient. Il avait envie de le voir, de le serrer dans ses bras. D’oublier tout ce qui les tracassait depuis ces dernières semaines, de laisser de côtés les adultes à problèmes, les parents responsables qu’ils étaient ou devaient être. Atsuko et Naoto étaient rentrés chez eux, Kobayashi était en prison, les petits chiens chez Hua, il n’y avait donc plus rien pour les empêcher d’être près l’un de l’autre, de se rapprocher sensuellement à l’abris des regards. La mer veillait sur eux à quelques mètres à peine, peut-être pourraient-ils aller la voir pour un bain de minuit ? Ji Hoon avait tant de projets et qu’une seule exigence : ne pas parler de ce qu’ils laissaient à Tokyo. Ni des chiens, ni de leur appartement, ni du procès à venir. Ce weekend était consacré à leur couple. Ils n’avaient pas besoin de consolider leurs liens, de raviver la flamme, non. Il aimait encore Haruto plus que tout au monde, et sa flemme brûlait encore sans mal, mais on avait eu tendance à légèrement la cacher ces derniers temps. A partir de maintenant, il voulait la laisser briller, s’embraser sans honte.

Evidemment, avec un enfant à la maison et Atsuko près d’eux, ils avaient dû apprendre à se tenir. Le plus difficile n’était pas forcément le sexe (ça l’était aussi, assurément), mais de voir son fiancé sans pouvoir le toucher. Cela faisait huit ans maintenant qu’ils se touchaient sans s’en rendre compte. Qu’il avait pour habitude de poser sa main sur sa cuisse, de se laisser doucement tomber sur son épaule après un moment pour souffler. Ils faisaient attention devant Naoto, sans pour autant lui mentir. L’enfant savait qu’ils formaient un couple, comme un Papa avec une Maman, sauf qu’il pouvait y avoir Un Papa avec un Papa et une Maman avec une Maman. Il savait que cela risquait de lui attirer des moqueries un jour et ils voulaient aussi le préparer à normaliser cela, à ne pas avoir honte. Qu’il en parle librement à son école le rassurait, tout comme l’ouverture (approximative) d’esprit des parents. Ils avaient d’ailleurs eu plusieurs remerciements à leur grande surprise, d’avoir « arrêté » un prédateur d’enfant. Ils avaient tous été horrifié d’apprendre que Naoto avait presque été kidnappé, craignant pour la sécurité de leurs bambins.

Attendant son fiancé dans le décor royal de la suite, il sourit en l’entendant frapper à la porte, puis s’annoncer. L’amour de sa vie. Ji Hoon explosait de bonheur en ouvrant, ravi de le retrouver enfin. Ils avaient ces jeux de séduction constant. Se jeter dans ses bras était bien tout ce qu’il désirait actuellement, se collant tout à lui pour l’embrasser, l’amenant jusqu’à l’intérieur de la pièce pour pouvoir laisser libre court à son amour débordant, fondant devant ce merveilleux bouquet de rose, si romantique. « Je suis le meilleur et ton seul partenaire pour ça. » Haruto n’avait le droit d’être érotique qu’avec lui, juste avec lui, et cela pour le restant de ses jours. Pour l’éternité toute entière. « Pas si longtemps. j’étais inspiré. » Une heure, minimum, mais qu’est-ce que c’était une heure, quand cela garantissait une nuit magique à la clé avec son fiancé ? Serrant ce dernier dans ce bras, il se passait difficilement de ses lèvres, retournant l’embrasser encore et encore, inlassablement. Il n’avait pas envie de s’éloigner de lui. « J’ai vu la carte et tout ce qu’ils proposent a l’air divin. » Cependant, ce n’était définitivement pas le menu de l’hôtel qui lui faisait le plus envie. « Mais c’est surtout toi que j’ai envie de dévorer. » Sans prévenir, ses mains pincèrent doucement ses fesses.

« Aucune idée ; je me demande encore aujourd’hui comment on a bien pu faire. » Ils avaient peut-être des supers pouvoirs ? Incapable de savoir exactement ce qui les avait rendu aussi fort, Ji Hoon ne voulait pas y penser pour le moment, frissonnant en entendant les plans divins de son homme, espérant bien qu’il s’agissait là d’une promesse que son fiancé tiendrait. Ce n’était définitivement pas pour eux, de ne rien faire, de se regarder dans le blanc des yeux sans se toucher. Ils allaient enfin pouvoir oublier ça. un peu contrarié que Haruto ait rompu la promesse de ne rien s’offrir, il fut heureux de voir qu’il s’agissait de choses qu’ils pouvaient partager, déjà impatient de goûter ces macarons qui semblaient tout simplement divin. Remerciant son homme, il n’eut même pas le temps de tout reposer qu’il avait déjà ses lèvres contre les siennes, mais il ne s’en plaignait pas : ils avaient tant de baiser à rattraper ! Ses mains redécouvraient son corps, ses lèvres glissaient sur chaque parcelle de peau qu’il trouvait. Il avait envie de lui, terriblement. Comment pouvait-ils tenir encore ? « J’ai hâte que tu me dises tout ça… Ou plutôt, que tu me montres ? » Il était impatient. Mais le plaisir n’était-il pas meilleur encore quand on attendait ? Frottant son nez contre le sien, il lui souffla son amour, souriant quand il répondit qu’il l’aimait aussi, avant de mettre fin à ce moment. Ils auraient tout le temps pour ça plus tard. Le jeu commençait à peine.

Laissant son fiancé visiter la chambre, il attrapa le menu des boissons, prenant en même temps le téléphone de la chambre, cherchant quel serait le meilleur choix pour commencer la soirée. il ne voulait pas non plus aller dans les extrêmes. Pas besoin du champagne le plus cher ! S’amusant du ton joueur de son homme, il lui lança un simple regard en levant l’un de ses sourcils, un sourire se logea au coin de ses lèvres. il savait que Haruto était assez fort pour ça, mais il comptait bien riposter ! « Il faudra le mériter, ton dessert. » Sa langue pointa entre ses lèvres, alors qu’il cherchait encore à se décider sur la meilleure option, distrait pas son fiancé qui avançant au hasard dans la suite. « A ce qu’on m’a dit, c’est un très grand chef ici. » Il avait hâte de tout goûter. « Les deux ? » Il pouffa, ne parvenant pas à savoir ce qui allait avec du champagne. il pouvait jouer au riche tant qu’il voulait, il était bien loin d’avoir la moindre notion sur tout cela. « Je sais, c’est la première chose que j’ai vérifié… Hâte qu’on y aille un peu… » Peut-être qu’après ce délicieux repas, ils pouvaient se permettre de s’y rendre un peu ? Tout était magnifique oui, presque trop, il se disait que l’agence avait vraiment mis les moyens. Ils avaient beaucoup à compenser.

Le numéro de la réception composé, il colla le combiné contre son oreille, pinçant les lèvres en sentant Haruto se coller à lui. « Pas de bêtise. » Il le connaissait, mais ne le repoussa pas pour autant, souriant en entendant une voix féminine répondre à l’autre bout du fil, il se présenta, ainsi que le numéro de sa chambre. Et son intuition avait été bonne évidemment, en sentant sa main glisser le long de son torse, puis ses lèvres glisser dans son cou. C’était horrible, il n’avait pas le droit de faire ça. il tenta de garder la face, en indiquant qu’il souhaitait commander une bouteille de champagne. Cependant, Ji Hoon ne put contenir un léger grognement en sentant sa main le caresser. Ce n’était pas du jeu ! Sa main se posa sur la sienne, tentant de l’arrêter sans grande conviction – il abandonna bien rapidement. « Oui, oui, ça va… Je… Je venais de voir que… Hmm. » Il ferma les yeux, essayant de se concentrer. « Y a pas le champagne que je veux. mettez le premier, peu importe. Et du caviar. » Il parlait un peu trop rapidement, tentant de maitriser son souffle. « Non, pas le caviar. Mettez n’importe quoi, qui va avec le champagne, ok ? On rappellera pour le reste. » Il raccrocha vivement, sans même dire au revoir, son souffle un peu dérangé. Il avait trouvé ça plus excitant qu’il ne voudrait l’admettre. S’appuyant contre le torse de son fiancé, il laissa sa tête tomber en arrière, contre son épaule. « C’est mal, ce que tu m’as fait là… » Heureusement qu’il était resté au-dessus du vêtement, il n’aurait plus répondu de rien.

Lentement, il s’écarta pour lui faire face, nouant ses bras autour de sa tête. « Incorrigible… Tu es si impatient ? » Ses lèvres se collèrent aux siennes, il l’entraîna avec lui vers le canapé, le forçant à s’asseoir. « Je vais devoir t’aider à patienter ? » Oui, visiblement, puis Haruto était un pervers qui n’était pas capable de tenir un seul repas. Se penchant vers lui, il lui vola un baiser en sortant sa chemise de son pantalon, l’ouvrant uniquement à partir du bas, jusqu’à la moitié de son torse, laissant papillonner ses lèvres autour de son nombril. Il commença à déboucler sa ceinture, ouvrant ensuite son pantalon. « Mais tu es sage, après, d’accord ? Promets ? » sa langue glissa de son bras ventre, jusqu’à son intimité encore caché par son boxer, ses mains caressait doucement sa peau avant de glisse jusqu’à ses genoux pour écarter ses cuisses, y trouvant sa place alors qu’il s’agenouilla devant lui. Ji Hoon sourit légèrement en tirant sur son boxer, dévoilant sa virilité fièrement dressé. « Il y a quelqu’un qui est content de me voir. » Son ton était taquin alors qu’il fit glisser ses lèvres légèrement le long de son sexe, sans le glisser dans sa bouche, y déposant quelques baisers sans quitter son fiancé des yeux. Sa main le caressait très légèrement, avant qu’un ne donne qu’un bref coup de langue sur son gland, puis de tout son long, faisant mine d’ouvrir la bouche pour la saisir, il se ravisa en continuant à le lécher, l’embrasser, délicatement. Quelques coups à la porte le firent se stopper net, affichant une mine faussement contrariée. « Oh, non ! Ils sont beaucoup trop rapide, mince alors. » Satisfait, il se redressa, s’éloignant de lui après avoir essuya sa bouche et remis son boxer en place. Le canapé était caché derrière une cloison, il put ouvrir sans crainte, affichant un large sourire au room service. « Mettez juste ça là, ça ira. » Ses joues étaient rosies, il savait qu’il y avait des clients probablement plus discret, mais il avait eu sa vengeance, c’était le plus important.



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Kamiya Haruto
     Ven 11 Sep - 1:38

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Devant la porte de la suite réservée pour l’occasion, Haruto son cœur battre à toute allure, comme un adolescent trouvant son premier amour en défiant le monde. Leur petit jeu commença très rapidement, ce qui leur ressemblait beaucoup, à vrai dire. A les voir ainsi, on aurait pu penser qu’il s’agissait d’un couple adultère, qui se retrouvait en secret, séparés depuis des mois et des mois. C’était toujours difficile à expliquer avec des mots, pour le Japonais. Ce besoin qu’il avait d’être près de son homme, aussi bien de façon imagée que littérale. Il avait besoin de le toucher, de le sentir près de lui. Même avait qu’il ne réalise ses sentiments pour lui, il y avait cette habitude qu’il avait pris de poser la main sur lui quand il lui expliquait quelque chose ou lui montrait autre chose. Quand ils riaient, quand ils entraient dans un débat passionné, et à de nombreuses diverses occasions. Aussi bien lui que Ji Hoon, d’ailleurs. Cela ne faisait plus vraiment de doute, désormais, ils étaient tombés amoureux l’un de l’autre bien avant qu’ils ne le réalisent eux-mêmes. C’était bien avec lui qu’il voulait vivre sa vie, le plus longtemps possible. Haruto voulait épouser Ji Hoon, avait hâte rien qu’à l’idée de savoir qu’ils auraient bientôt leur propre maison, propriétaires, et y vivraient ensemble, avec Naoto – leur fils. C’était de ce genre de pensée positive dont il avait besoin, après toutes les épreuves traversées ces dernières semaines. Tous deux avaient grandement besoin de se retrouver.

C’était bien pour ça que Haruto se perdit dans son baiser, qu’il se colla immédiatement à lui. « Bien sûr que tu es le seul. » Gay ou hétéro u bi, ça n’avait plus d’importance pour le Japonais. Il était amoureux de Ji Hoon et savait très bien qu’il n’éprouverait plus ce sentiment pour personne d’autre. C’était Ji Hoon, l’amour de sa vie, son âme sœur, sa moitié. Ils étaient faits l’un pour l’autre, et rien ne pourrait le faire changer d’avis. Un large sourire se dessina sur ses lèvres à la réponse de son fiancé. Inspiré, voilà que le rassurait – pas qu’il fut inquiet, mais c’était toujours plaisant à entendre. Ses bras autour de son corps, Haruto l’embrassa amoureusement pour lui faire comprendre combien cela lui faisait plaisir. Et cela lui donnait clairement des idées coquines, histoire de remercier son compagnon pour tous ses efforts. Oui, il avait faim. De toutes les manières possibles. Il sentait son estomac vide grogner doucement, mais il avait également envie de lui, de son homme, de son corps contre le sien. « Ce week-end, on se fait plaisir. » Et ce n’était pas son petit sourire en coin et son regard charmeur qui l’aideraient à persuader qu’il disait ça en toute innocence. Il parlait nourriture, il parlait sexe. Le Japonais voulait que ce week-end soit parfait de toutes les manières dont il était raisonnable (ou non) de le souhaiter. Haruto poussa un léger cri de surprise en sentant les mains de Ji Hoon contre ses fesses, les pinçant doucement. Il le cherchait, l’aguichait clairement. Comment était-il donc censé tenir ? Se mordant la lèvre inférieure, Haruto lui adressa un petit sourire. « Dévore-moi tout entier… » De sa voix basse et suave. Lui aussi pouvait jouer à ce petit jeu de séduction !

La réponse de son fiancé le fit rire doucement. Ils étaient clairement des surhommes, pour avoir réussi à tenir si longtemps, à ne pas craquer. « C’est vrai, tu es une tentation ambulante. Vraiment, j’ai le droit d’être dédommagé pour toutes ces fois où ta beauté m’a attaqué. Je suis une victime, mon amour. » Une victime follement amoureuse de son tortionnaire. Au point de lui offrir un petit cadeau qu’il comptait bien partager. Rien n’était de toute manière trop beau pour Ji Hoon, et Haruto était toujours heureux de voir que ses idées plaisaient à son fiancé. Et cela lui donnait envie de lui faire l’amour plus encore. Le Japonais avait clairement du mal à ne pas se jeter à son cou, à ne pas se montrer scandaleux. « Oh oui, je vais plutôt te montrer ça… Maintenant ? » Ses lèvres effleurèrent son cou, il laissa son souffle lui chatouiller la nuque, avant de se reculer, laissant Ji Hoon frotter son nez au sien. C’était fou comme tout cela leur ressemblait autant. Se montrer érotique, puis romantique, en un instant. Toutefois, se remplir l’estomac les aiderait à tenir un peu plus longtemps – et puis un repas romantique menait (presque) toujours à quelque chose de plus érotique, se disait-il. En profitant pour visiter la chambre, Haruto fut impressionné un peu plus par cette suite. Cela semblait être le lieu idéal pour leurs retrouvailles. « C’est un dessert à partager. ~ » Alors bien sûr qu’il le mériterait ! Mais avant fallait-il encore se décider sur le repas. Haruto faisait confiance à Ji Hoon, après tout, c’était lui le cuisinier du couple. Lui s’intéressait déjà plus à la chambre et, surtout, à la salle de bain. « Promets qu’on ira dedans. Oh, comme dans les films américains, avec un verre de champagne et des fruits. » Ils avaient regardé beaucoup trop de films romantiques étrangers, pendant le séjour d’Atsuko et Naoto. Voilà que ça lui montait à la tête.

« Moi ? » Haruto prit son air le plus innocent. Des bêtises, lui ? Jamais ! Même si son petit sourire en coin le trahissait tout de même. Collé contre son homme, il laissa ses mains caresser lentement le corps de son homme, et ses lèvres se perdre contre son cou. Son sourire ne quittait pas ses lèvres, alors qu’une femme répondit à Ji Hoon, qui se présenta pour passer commande. C’était là le plus intéressant, la partie la plus drôle. Le Japonais se disait qu’il allait le ‘regretter’, sans toutefois pouvoir s’arrêter. L’une de ses mains descendit plus bas que la ceinture, appuyant doucement en de lents mouvements. Il pouffa contre la peau de son cou quand Ji Hoon tenta de le stopper. Entendre son ton devenir de moins en moins assuré, sa voix se mettre à trembler légèrement, tout cela le motivait à continuer. Et il s’y mit avec un peu plus de ferveur, se mettant même à le mordiller dans le cou. Il ne devrait pas afficher un air si fier, quand Ji Hoon raccrocha. Se mordillant la lippe, il pouffa doucement. « Pardon. ~ » Evidemment, il n’avait aucune envie de s’excuser, ou encore moins de se faire pardonner, et il se doutait que Ji Hoon allait se venger tôt ou tard durant ce week-end. Se redressant en le sentant se décoller de lui, Haruto lui offrit son plus beau sourire – peut-être encore un peu trop fier.

Ses mains se posèrent sur ses hanches. « Tu me rends fou, Hoonie. Comment veux-tu que je sois patient ? » Il attendait ça depuis des jours ! Lui demander d’attendre – même s’il savait très bien que c’était le plus raisonnable – restait de la torture. Répondant au baiser de son homme, il s’y perdit un peu. « C’est ton rôle, en tant que meilleur partenaire. » Mais il eut à peine le temps de finir sa phrase que Ji Hoon l’emmenait déjà vers le canapé. Haruto gémissait déjà alors qu’il ne faisait que le déshabiller – commencer à le déshabiller, en tout cas. L’excitation le gagnait déjà énormément, et il ne pouvait vraiment le cacher, sous les caresses coquines de son fiancé. « Oui, promis… » L’une de ses mains caressa la joue de son homme, alors que sa voix n’était déjà que murmures excités. Il pouffa doucement aux paroles de celui-ci. « Toujours très content… ça fait longtemps… » Dire que Ji Hoon le mettait déjà dans un tel état en l’effleurant à peine. Ses yeux accrochèrent les siens, alors que ses lèvres effleuraient son intimité. Dans sa poitrine, son cœur se mit à battre à tout rompre. Ce regard l’envoûtait, le consumait. Des gémissements profonds s’échappaient d’entre ses lèvres, et doucement, Haruto se laissait déjà transporter par son plaisir, ses doigts se perdant dans les cheveux de son homme, l’encourageant à aller plus loin. Et il vit la malice venir. Il le comprit un instant que cela n’arrive. Non ? Il n’oserait pas ? Il osait !

« Hoonie ! » Partagé entre la frustration et l’envie de rire, Haruto ravala un grognement. « C’est très bas, comme vengeance ça. » Poussant un long soupir, Haruto se laissa glisser un peu dans le canapé, se passant une main dans les cheveux, avant de la passer sur son visage. Et maintenant ? Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, alors qu’il entendait le room service installer leur dîner. On le salua sans faire trop attention à lui, heureusement caché par une cloison. Cet instant sembla durer une éternité, et quand il entendit la porte se refermer enfin derrière les employés, Haruto finit de boutonner sa chemise, après avoir fait appel à toute sa volonté pour se calmer. « Tu es le pire, je te l’avais déjà dit ? Me laisser démuni comme ça… » Mais il se figea devant la table superbement dressée, retrouvant son sourire amoureux et romantique. « C’est magnifique. » Il avança vers son homme, l’embrassant tendrement. « Je te gronderai plus tard. » S’approchant de la table, il découvrit le repas. Il y avait tant de chose qu’il ne savait par où commencer. Le champagne lui sembla un bon début. Se saisissant de la bouteille, il l’ouvrit avec dextérité, affichant un air fier, avant de leur servir deux coupes. A l’horizon, le soleil plongeait lentement dans la mer, faisant rougir le ciel. Un léger vent devait rendre l’air frisquet, mais Haruto ne le sentait pas, la passion lui brûlant la peau. « A nous, mon amour. » Il leva son verre, le cognant doucement contre celui de Ji Hoon. Son regard se perdit sur le paysage. « Tu crois qu’on pourrait prendre un bain de minuit ? » Il pouffa légèrement, avant de poser son verre. Haruto piocha un grain de raisin, avant de se saisir d’un deuxième, le tendant à Ji Hoon, le roulant doucement contre ses lèvres pour qu’il le croque. « A table ? »

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Lee Ji Hoon
     Dim 13 Sep - 2:48

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Les minutes lui avaient semblé défiler au ralenti vers la fin. Le retrouver enfin était une délivrance, un bonheur sans nom. Ils donnaient à tous l’impression d’être un jeune couple, toujours aussi heureux de se retrouver, le regard pétillant, la fougue qui ne les avait jamais quitté. Peut-être qu’ils ressemblaient à un jeune couple justement parce que Ji Hoon avait l’impression que c’était toujours la première fois qu’ils s’embrassaient. Il ressentait encore l’impatience des débuts, la décharge électrique qui glissait dans son corps tout entier. Son cœur battait à tout rompre rien qu’en pensant à lui. Il avait souvent eu peur que cela se tasserait avec le temps ; que ces sentiments disparaitraient. Ce n’était pas comme au début, évidemment, mais c’était probablement mieux encore. Ils avaient cette connexion qui s’était amplifiée, ils étaient plus assurés dans leurs sentiments, plus sûr d’eux au moment de prévoir des projets pour leur futur. C’était incroyable à vivre, et il était reconnaissant envers Dieu de lui avoir offert un aussi beau cadeau. Même si leur histoire n’était pas facile, ils avaient eu la chance de se trouver, de vivre la plus belle histoire d’amour que le monde ait pu connaitre. Plus beau que tout ce que le cinéma avait pu inventer.

« J’espère bien, hm ? » Il plaisantait, sachant parfaitement que son fiancé ne le tromperait pas. Ji Hoon lui faisait aveuglément confiance pour cela, peut-être naïvement. On lui riait parfois au nez quand il le disait, qu’il avait confiance en son compagnon, qu’il savait qu’il ne le tromperait pas. Il se disait que si Haruto était soudainement attiré par quelqu’un d’autre, il lui en parlerait. Peut-être qu’il se disait ça pour se rassurer. « Je compte bien te faire plaisir tout le weekend. Et me faire plaisir aussi… » Parce qu’entre eux, le plaisir était toujours partagé. Ils avaient tant de choses à faire, ils n’allaient pas perdre une seule seconde pour se retrouver, mais aussi se reposer. C’était amplement mérité, après tout ce qu’ils avaient traversé, ils avaient bien le droit d’être un peu égoïste et de tout laisser derrière eux. Ils allaient revenir à Tokyo, certes contrariés de devoir rentrer, mais heureux et reposé, c’était tout ce qui comptait. Ils avaient mis tellement de temps à se l’autoriser à nouveau, à mettre derrière eux tout ce qui se passait. Ji Hoon voulait juste profiter de ces moments qui n’appartenaient qu’à eux, où ils n’étaient que deux êtres fous amoureux l’un de l’autre.

Ils avaient été forts, tous les deux, ces dernières semaines, de véritables héros, à garder leur mal en patience et tenter de rester les plus droits possibles. Ji Hoon fondait littéralement devant son homme, et il lui avait été difficile de ne même pas le prendre dans ses bras quand il rentrait. Il savait que cela mettrait Atsuko mal à l’aise et il avait également une sorte de culpabilité étrange, d’étaler son amour et son bonheur devant elle après ce qu’elle venait de vivre. Elle l’avait dit, elle voulait aussi trouver son « Haruto ou son Ji Hoon » à elle. Si la mission semblait quasiment impossible, il ne voulait pas non plus la déprimer ou lui faire de peine, elle qui pensait avoir trouvé sa perle rare à elle auprès de Kobayashi. Sa naïveté faisait peine à entendre. Comment se serait-elle senti, s’ils avaient été sans gêne devant elle, à se toucher en permanence, s’embrasser – même chastement – dès qu’ils en ressentaient l’envie ? « Je vais te dédommager… Autant que tu veux… Mais tu sais, je suis aussi une victime de ta perfection, hm ? » Haruto s’en rendait-il seulement compte ? Ils parvenaient difficilement à se tenir, s’étant déjà immédiatement rapproché sur ce canapé. Ji Hoon ne savait pas s’il lui résisterait longtemps.

Pour preuve, il se mordilla la lèvre rien qu’à sentir son souffle contre son cou. « Maintenant ? Oui. » Non ? Ji Hoon savait que c’était meilleur quand ils attendaient, quand ils n’en pouvaient plus, qu’ils se jetaient littéralement l’un sur l’autre, totalement animés pour le désir. Ce mois, ça n’avait pas été suffisant ? Non. Ils avaient été trop sage, ne se titillaient pas vraiment, ne se lançant jamais dans ce jeu de séduction qu’ils adoraient. Repoussant son homme avec malice, il se redressa pour prendre la carte du menu. Ils devaient goûter les délicieux plats de l’hôtel. Souriant à sa réponse concernant le dessert, il le fixa un instant, intensément avant de reprendre son analyse du menu. C’était lui qu’il voulait comme dessert : lui et uniquement lui. « C’est promis. Tout ce que tu voudras. Ce weekend, tu peux me demander tout ce que tu veux, Baobei, tes vœux seront exaucés. » Même les plus coquins, Ji Hoon était un fiancé dévoué à l’homme qu’il aimait, prêt à lui apporter tout ce qu’il voulait sur un plateau s’il le fallait ! Il méritait bien ça, non ?

Le téléphone contre son oreille, il sentit immédiatement le piège se refermer autour de lui quand les bras de Haruto se nouèrent autour de son torse. Le petit numéro de l’innocent ne marchait plus avec lui ! N’avait-il pas eu raison de craindre pour lui-même, en sentant ses mains glisser sur son torse une fois qu’une voix féminine lui répondit ? Si. Collé contre son fiancé, il ferma les yeux pour se maitriser, en sentant sa main le caresse et ses lèvres s’attaquer à son cou. Au possible, il parlait rapidement, commandant tout et n’importe quoi alors que sa respiration s’accélérant, qu’il contenait ses gémissements et sa frustration. A la fin de l’appel, il sentait la vengeance glisser en lui, sans pour autant s’éloigner de son fiancé, le gardant bien contre lui, laissant ses lèvres se poser sur ses joues avant de le gronder gentiment. « T’es pas du tout désolé… » Il allait lui apprendre ! Qu’il lui donne quelques minutes et il allait s’en vouloir de lui avoir fait ça ! « C’est vrai, te demander de patienter, c’est beaucoup… » Une lueur s’alluma dans son regard en s’approchant de lui. Il pouvait bien ranger la hache de guerre, non ?... Non. ses lèvres trouvèrent les siennes pour un nouveau baiser. Il pouvait bien l’aider à patienter un peu, non ? Ou au contraire, rendre l’attente plus difficile encore, en le torturant. A genou entre ses jambes, il embrassait sa peau avant de libérer son sexe, s’amusant de le voir si accueillant. « Trop longtemps, hm ? »

Ji Hoon se faisait un peu de mal à lui-même, en effleurant, embrassant du bout des lèvres, goûtant du bout de la langue, lui offrant des attentions délicates, jamais appuyées, pour le rendre fou de désir. Souriant en sentant sa main dans ses cheveux, il fit durer son petit cinéma assez longtemps, pour pouvoir s’arrêter dès que l’on frappa à la porte. Mince alors. Il ne s’était pas attendu à se faire interrompre, quel dommage ! Rangeant la virilité de Haruto dans son boxer, il se redressa, passant rapidement ses mains dans ses cheveux pour se recoiffer alors que le repas fut amené par un membre du personnel. Tout sentait divinement bon. « C’est toi qui a commencé ! » Très mature comme argument, ça, c’était indéniable. Mais en même temps, Haruto avait lancé les hostilités. « Oui, magnifique et ça a l’air délicieux. » Ji Hoon ne savait même pas par quoi il voulait commencer. Peut-être ça, embrasser son fiancé. Souriant à ce dernier, il pouffa à ses mots. « Tu es trop bon avec moi, Baobei. Merci de m’épargner pour le moment. » Applaudissant son fiancé qui ouvrit parfaitement la bouteille de champagne, il le remercia quand il lui donna une coupe. « A nous. Joyeux moisniversaire. » Même si c’était passé, ça n’avait pas trop d’importance. Prenant une gorgée de champagne, il sourit, conquis par la proposition de Haruto. « On est sur la même longueur d’onde, j’y pensais aussi… » Il avait même plutôt hâte d’y être.

Prenant les différents plats, il alla les poser sur la table du balcon, ne s’installant pas encore pour s’appuyer contre la rambarde, admirant le couché de soleil qui s’offrait à eux. « C’est vraiment sublime ici. » Se collant un peu à son fiancé, il le fixa un instant, retrouvant un doux sourire. « Ca devenait de plus en plus difficile de cohabiter avec toi sans te sauter dessus… » Un petit sourire se glissa sur ses lèvres alors qu’il se pencha pour les poser sur sa joue, retrouvant la table où tellement de choses différentes s’offraient à eux. De toutes les cultures possibles, Ji Hoon avait vraiment commandé n’importe quoi. « Y a rien qui va ensemble, ils doivent penser qu’on est fou. Tu devrais les appeler et leur dire que c’est de ta faute ! » Il l’avait mis dans tous ses états, il devait se dénoncer ! Prenant l’un des premiers plats – le fameux caviar – il chercha les toasts qui les accompagnaient, essayant une première bouchée avant qu’une grimace ne déforme son visage. « C’est pas aussi bon que ce qu’ils disent. » Les gens riches. Une belle arnaque. Reposant le tout, il allait vers quelque chose qui semblait plus sur : du saumon. « Tu te rends compte qu’on est en couple depuis quatre ans déjà ? » Ses yeux se posèrent sur son fiancé. « Et huit ans qu’on se connait. C’est pas fou ? Le temps passe si vite… » Tout filait à une vitesse folle, quand il était avec Haruto. « Quatre ans qu’on s’est enfin avoué être fou amoureux l’un de l’autre. Que tu fais de mois l’homme le plus heureux du monde. Tu le sais ? » Qu’il le rendait aussi heureux ? Haruto ne devait jamais l’oublier.


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Kamiya Haruto
     Lun 14 Sep - 1:39

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Ji Hoon était le seul, l’unique. Aucun doute n’était plus permis, ni pour l’un, ni pour l’autre. Haruto l’aimait beaucoup trop – jamais trop. Il était celui avec qui il voulait continuer à grandir, à vivre jusqu’au bout. Ils étaient faits l’un pour l’autre, ils l’avaient assez prouvé. Les années passaient, et leurs sentiments mutuels et réciproques ne cessaient de grandir, encore et encore. Plus jeune, le Japonais s’était convaincu qu’il vivrait une histoire d’amour banale, sans se douter que celle qu’il vivrait vraiment quelques années plus tard serait la plus belle. Certes, ils avaient eu des moments de troubles, mais ces épreuves, ils les avaient traversées ensemble avec brio. Ensemble, ils étaient plus forts, et les bons souvenirs balayaient rapidement les mauvais. Haruto savait qu’il avait déçu Ji Hoon de nombreuses fois, bien trop souvent. Il l’aimait encore plus pour ça. Pour lui avoir pardonné ses erreurs. Cela prouvait nettement que Ji Hoon était le plus sage des deux. L’homme dont il était tombé amoureux, dont il ne pouvait se passer. Le Japonais savait que, sans lui, il serait perdu. Ils avaient cette alchimie sans nulle autre pareille, que beaucoup leur enviait. Atsuko, par exemple, souhaitait trouver ‘son Ji Hoon, son Haruto’. Ils n’avaient pas eu le cœur de lui dire que ce serait très certainement impossible, qu’un Ji Hoon ou un Haruto, il n’y avait qu’un. Toutefois, ils étaient aujourd’hui assez sages pour ne pas (trop) étaler leur amour devant les autres. Ils se contenaient, du mieux possible. Pour Naoto, avant tout, mais aussi pour la mère de ce dernier.

Les derniers événements, chose incroyable dont il ne s’habituait toujours pas, les avait encore plus rapprochés, tous les deux. Une véritable épreuve qu’ils avaient affronté de front, ensemble. Aujourd’hui, ils méritaient bien de se retrouver. Haruto ne laissait pas de mystère sur ses intentions ; il désirait Ji Hoon. Il ne le voulait rien qu’à lui. Son corps appelait le sien. Il avait terriblement envie de retrouver ces moments intimes qui leur avait tant fait défaut, ces dernières semaines. Par respect pour Atsuko, pour Naoto. « J’ai ramené tout ce qu’il faut pour qu’on puisse se faire plaisir comme il faut. » Son sourire se fit malicieux. Oui, Haruto comptait bien mettre leur temps à profit dans le domaine du plaisir. Ils ne penseraient à rien d’autre, ces prochains jours, il se l’était promis. Le monde extérieur n’existait plus – à l’exception de cette plage privée et de la mer. Haruto ne pouvait s’empêcher de rester collé à son homme, à le toucher, le caresser, l’embrasser. Tout ça lui avait manqué. Rien que le fait de se retrouver contre lui, dans ses bras. Il en avait réellement besoin pour aller bien. Complètement envoûté par son fiancé, il était une victime consentante, ne cherchait qu’à être un peu plus séduit. Ji Hoon n’avait, à vrai dire, pas besoin de faire grand-chose pour y parvenir. Il lui suffisait d’un sourire, et Haruto tombait en pamoison devant lui. Follement amoureux, dans une boucle qui ne finissait pas, qui lui donnait le vertige, mais dont il n’avait pas envie de s’échapper.

« Ah oui ? Et je dois alors moi aussi me faire pardonner ? Comment je pourrai faire ça, hm ? » Haruto frissonnait aux paroles de Ji Hoon, cherchant à l’envoûter à son tour. Peut-être devait-il le rendre fou de lui, encore un peu, toujours plus ? « Attention à ce que tu dis, mon amour. Autant que je veux ? J’y compte bien alors… » Contre son cou, ses lèvres esquissèrent un sourire taquin, coquin. S’il s’écoutait, il sauterait immédiatement sur son fiancé, le déshabillerait, lui ferait l’amour sans attention. La sensation de leurs corps unis lui manquait cruellement. Mais attendre, cela faisait partie du jeu. Cela aidait à faire monter le désir en eux, pour encore plus grimper aux rideaux ensuite. Chacun y allait de son charme rien qu’à lui, séduisant, titillant, taquinant. Haruto se prêtait volontiers à ce jeu du chat et de la souris, tantôt félin, tantôt friandise. « Tout ce que je veux ? Mon amour, tu fais beaucoup de promesses. J’espère que tu vas les tenir, hm. ~ » Ji Hoon le connaissait par cœur. Il savait que son homme montrait une toute autre facette, dans ces moments intimes qui n’appartenaient qu’à eux. C’était comme si Haruto se dévoilait enfin. Ji Hoon l’avait aidé à accepter bien plus de choses sur lui qu’il n’osait l’admettre en société. Il ne fallait, après tout, pas choquer.

Comme par exemple le fait d’aguicher Ji Hoon alors que ce dernier appelait la réception pour la commande de leur dîner. Sentir son corps se tendre sous ses caresses l’emplissait d’une joie coquine, d’une fierté peut-être un peu déplacée. Bien entendu, les excuses n’étaient pas vraiment sincères. Pas du tout, même. Il pouffa sous le baiser, puis l’accusation de son homme. « Ah, c’est si évident que ça ? » Hauto savait qu’il devrait se méfier, mais il était beaucoup trop fier de lui pour se dire que Ji Hoon penserait à se venger. « Tu m’impressionnes si tu peux toi… Est-ce que je dois m’inquiéter ? Je ne te fais plus envie ? » Il avait beau prendre le ton de la plaisanterie, cela l’effrayait réellement. Et si Ji Hoon ressentait moins de désir pour lui ? Et s’il le séduisait moins qu’avant ? Voilà pourquoi le Japonais avait tant besoin de ce genre de week-end. Il avait ce besoin de le retrouver, de retrouver ces moments coquins. Répondant à son baiser, il se laissa envoûter un peu plus, alors que Ji Hoon l’entrainait vers le canapé, pour enfin lui apporter l’attention qu’il méritait. Se mordillant les lèvres alors que, devant lui, son homme s’agenouillait après l’avoir dévêtu aux endroits stratégiques, Haruto sentit les battements de son cœur s’affoler. Rien que le voir ainsi suffisait à grande l’émoustiller. C’était une torture que de le voir tourner autour, effleurer sa peau du bout des lèvres. Il avait la méchante envie de lui agripper les cheveux et le guider vers sa virilité dressée fièrement, heureuse de retrouver sa meilleure acolyte, la bouche de Ji Hoon.

Mais quand on frappa à la porte, Haruto sentit son cœur tomber dans sa poitrine. Déjà ? La panique l’envahit. Si on le voyait dans cet état, il rougirait de honte – certes, c’était déjà un peu le cas. Beaucoup le cas. Heureusement, une cloison cachait sa honte, tandis que lui se rhabillait. Quand les deux employés de l’hôtel s’en allèrent, Haruto sortit de sa cachette. « C’est quand même pas sympa ! Regarde l’état dans lequel tu m’as mis ! » Malgré son pantalon, il avait encore du mal à cacher son excitation, prenant sur lui pour se calmer. Il devait se focaliser sur autre chose, et la table dressée devant eux était une bonne distraction – mais pas sûr que cela calme ses ardeurs. Sabrant le champagne – enfin, à peu près – Haruto trinqua, souriant tendrement à son fiancé. « A notre moisniversaire. » Buvant une gorgée, il se permit de faire une proposition un peu coquine, plutôt heureux que Ji Hoon ne soit pas contre, qu’il y ait même pensé de son côté également ! « Tu crois que c’est interdit ? Enfin, ça rend ça encore plus excitant. » Il avala une deuxième petite gorgée de champagne, se retenant lui-même. Il n’avait pas énormément mangé, et devait donc se remplir un peu l’estomac avant de siffler son champagne. Posant son verre, il aidait Ji Hoon à terminer de tout disposer sur la table, encore impressionné par la vitesse à laquelle ils avaient eu tout ça. Les cuisines devaient préparer quelques plats en avance, compte tenu des nombreux clients sûrement très exigeants de l’établissement. Le Japonais se sentait un peu comme une star, avant de se dire que Ji Hoon était clairement une célébrité, et méritait le meilleur des traitements – mais cela ne serait certainement pas objectif de sa part.

Près de la rambarde, Haruto se serra contre son homme. Un doux sourire éclairait ses traits. Ils étaient réellement heureux d’être là. Enfin. « Parfois je me demande si ce genre de vue est vraiment magnifique comme je la vois, ou si c’est le fait de la contempler avec toi qui la rend si belle. » Une manière étrange de dire que, où qu’il se trouve, tout était parfait tant que c’était avec lui. Il apprécia le baiser de Ji Hoon sur sa joue, avant de se décoller de lui, à contrecœur. « Si tu avais commandé comme il faut… » Léger rire, alors qu’il s’installait tout prêt de Ji Hoon. « Ce n’est pas de ma faute si tu ne sais pas garder ton sang-froid, mon amour ! » Certes, il pouvait parler. Goûtant lui aussi le caviar, Haruto ne put s’empêcher d’afficher une mine déçue. Il acquiesça aux paroles de son fiancé, bien d’accord avec lui. Il abandonna son toast, imitant Ji Hoon en choisissant du saumon. Il le mangea sans rien laisser, souriant à son homme entre deux bouchées. « J’ai l’impression que le temps est passé si vite depuis notre rencontre, et à la fois, que ça fait une éternité qu’on se connait. » Il tendit la main pour la poser sur la sienne, serrant tendrement. « Tu me rends tellement heureux toi aussi, tu le sais aussi, j’espère ? » Le plus heureux des hommes, grâce à son homme. « Tu te souviens de notre premier baiser ? J’ai l’impression qu’à chaque fois que je t’embrasser, je retrouve cette sensation. Tu m’as complètement envoûté, mon amour. » Finissant son saumon, il fit une pause pour boire sa coupe de champagne. « Tu es ma plus longue relation sérieuse, tu sais. » Et il comptait bien qu’elle dure encore longtemps. « Cet endroit est si beau. Tu sais qu’ils organisent des réceptions pour des mariages ? » Il savait que Ji Hoon avait déjà de nombreuses idées, que son compte Pinterest était rempli d’idées, d’astuces, que des utilisateurs s’étaient même abonnés à ses tableaux et autres listes. « Je sais qu’avec tout ce qu’il s’est passé, on en a plus vraiment reparlé, mais… » Il voulait toujours l’épouser, sans trop savoir quelle serait la meilleure décision. Attendre que ce pays s’ouvre, ou convoler ailleurs ? « Se marier sur une plage, en août. » L’année prochaine ou dans dix ans, tant que c’était avec lui, Haruto savait que c’était tout ce qui compterait.

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Lee Ji Hoon
     Mar 15 Sep - 1:29

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Les voilà enfin réunis, et Ji Hoon ne pourrait être plus heureux, plus comblé de pouvoir embrasser son fiancé, de pouvoir l’amener tout contre lui, sentir ses lèvres contre les siennes, leurs langues qui jouaient à ce jeu qu’elles affectionnaient tant. Ils en avaient rêvé tous les deux, ne parlant presque que de ce voyage ces derniers jours, le soir dans leur lit, en évoquant tout ce qu’ils feraient (tout ce qu’il se feraient aussi). C’était tellement important pour eux, d’avoir ça. D’avoir des moments rien qu’à eux. Ils étaient un couple fusionnel et Ji Hoon culpabilisait un peu en se demandant s’il était un bon père, d’être impatient d’avoir quelques jours loin de son fils, juste avec son fiancé. Etait-ce mal ? On lui avait dit que c’était normal, d’entretenir son couple, mais en même temps, ne le délaissait-il pas ? Il avait eu besoin que Haruto le rassure plusieurs fois avant de totalement réservé le voyage. Il ne voulait pas que son fils pensait qu’il ne l’aimait pas, ou qu’il ne l’aimait pas infiniment. Jihoon lui avait longuement expliqué qu’il avait besoin d’un peu de temps avec son Paparuto et qu’ils reviendraient le voir dès qu’ils seraient de retour à Tokyo, pour une sortie tous les trois. Ou quatre, si Atsuko voulait venir.

Ji Hoon était le seul et, même s’il le savait, il avait clairement un sourire satisfait aux lèvres en contemplant son homme. Il était prêt à détruire toute personne tournant autour de son compagnon. hommes, femmes, peu importe, tout le monde était une menace et il refusait qu’un jour quelqu’un lui prenne celui auquel il tenait le plus, son équilibre, son bonheur, celui qu’il comptait bien épouser un jour, avec qui il voulait élever Naoto et, peut-être d’autres enfants un jour. C’était là son souhait le plus cher. « Hâte que tu me montres tout ça… » Ils étaient coquins, mais surtout impatients de pouvoir se sauter dessus et laisser libre court à leur désir. Ils ne voulaient voir personne, juste profiter. Ils l’avaient mérité et personne ne pouvait le nier. Collés l’un à l’autre, Ji Hoon peinait à le relâcher, un sourire de bienheureux aux lèvres. Comment Haruto pourrait-il se faire pardonner, en étant aussi irrésistible ? « En me laissant te faire l’amour, encore, et encore… Encore ? » Voilà comment il se ferait pardonner, Ji Hoon oublierait tous les préjudices subis. Mais il avait besoin d’une longue compensation. « Promis ? » Ji Hoon voulait des promesses, encore et toujours, que ce séjour sera inoubliable.

Son cœur fusait, il se sentait déjà impatient d’avoir plus tout en sachant qu’il était préférable d’attendre encore un peu, de faire durer le plaisir quelques minutes pour que cela soit meilleur au final. « Je tiendrai toutes mes promesses. Toutes. » Et même plus encore, Ji Hoon était généreux comme ça avec son fiancé, il comptait bien le combler pour qu’il soit heureux et détendu à leur retour. Après avoir enfin réussi à s’éloigner de lui, il se prépara à passer leur commande pour ce soir, sentant que son fiancé ne comptait pas le laisser libre de le faire en toute tranquillité. Il luttait pour garder son calme et son sérieux au téléphone, ne souhaitant pas passer pour un couple de dévergondé (ou du moins, ne pas le laisser savoir) à la réception. Haruto allait le payer, il lui ferait regretter. Ji Hoon adorait se venger et il était trop impatient pour attendre plus tard. « Oui, tu mens très mal, Kamiya Haruto. » Un petit sourire orna ses lèvres en contemplant son fiancé. « Tu me fais terriblement envie, et c’est difficile d’attendre… Trop difficile. » Et sans hésitation, il le traina à sa suite, l’embrassant passionnément jusqu’au canapé avant de se lancer dans une gâterie des plus frustrante pour son fiancé. Il voulait jouer ? Ji Hoon était le maître de ce jeu là. Les quelques coups à la porte marquèrent la fin de ce moment, où il put se redresser, pleinement satisfait d’avoir mis son fiancé dans tous ses états et de le laisser là sans rien. ça lui apprendra.

Ses yeux se baissèrent sur son pantalon, une fois les serveurs repartis et le repas dressé. « Oh… Je suis terriblement désolé… » Il ne l’était pas, et il ne tentait même pas de faire semblant. « Tu m’as cherché. La punition était nécessaire. » Et s’il devait recommencer, il recommencerait sans la moindre hésitation. Prenant sa coupe de champagne, il s’approcha de son homme pour trinquer à leur moisniversaire. Encore un mot qui n’appartenait qu’à eux, comme l’annéeversaire de Haruto. Le bain de minuit n’était même pas une option, c’était aussi une promesse qu’il comptait bien tenir pour son homme. « Si c’est interdit, ça me fait encore plus envie… » Ils pouvaient se montrer un peu criminel quand ils étaient ensemble, et ça leur avait parfois desservi, mais ce n’était pas bien grave. Depuis, Ji Hoon avait évolué et il se fichait bien de ce qu’on pourrait en dire. Le Japon tout entier savait qu’ils étaient un peu dévergondé. Une nouvelle gorgée de champagne et ils sortirent pour mettre en place la table, se posant un instant pour admirer la vue.

Son bras glissa autour de la taille de son fiancé qui s’était rapproché de lui, il le garda un instant contre lui, souriant à sa niaiserie. « Je penche très sérieusement pour la seconde option. » A table, le caviar ne fut pas un succès, et il ne comprenait définitivement pas toute la folie autour de ces petites perles noires. Survendue, comme toujours ? Il ne saurait dire combien sa déception était grande. « Fais pas le malin, c’est de ta faute ! » Il l’avait perturbé, il l’avait empêché de se concentrer pour faire une commande décente. Au moins, le saumon rattrapait tout ça. il aimait bien parler de leur histoire, de tout ce temps qui était passé, de ces moments qu’ils avaient vécu, s’émerveiller de toutes ces années passées, où, malgré les difficultés, il était le plus heureux des hommes. « J’ai l’impression que je te connais depuis toujours. Ça ne fait que huit ans, mais c’est comme si tu as toujours été une partie de ma vie. » Au fond, c’était peut-être le cas, ils étaient voués à se rencontrer, à se trouver. Ji Hoon en était persuadé et rien ne le ferait changer d’avis là-dessus. Haruto était son âme sœur, l’âme qu’il était voué à chercher et, éventuellement, à trouver. Il avait traversé plusieurs pays, passé par de nombreuses villes, tenté des tas de bars avant de finalement le retrouver.

« J’aime quand tu me le rappelles. C’est ma mission, de tout faire pour que ça continue. » De prendre soin de lui, de faire en sorte qu’il soit heureux, tous les jours. Et s’il ne l’était pas, pour n’importe quelle raison, Ji Hoon devait faire de son mieux pour changer cela. « Lequel ? Celui à la montagne ? Ou celui, à mon retour en Corée ? » Il pouffa bêtement, assez incertain. Leur premier vrai baiser, à ses yeux, seraient celui chez Haruto. C’était un vrai baiser, ce n’était pas pour « rire » ou un teste idiot. Un baiser qu’ils avaient attendu, désiré. « Tu me rends encore plus fou qu’à ce moment-là, quand tu m’embrasses. » Il en voulait toujours plus. « Je sais pas comment j’avais fait, à la montagne, pour te relâcher aussi rapidement. » S’il pouvait retourner en arrière, il l’embrasserait encore une fois, il l’embrasserait vraiment, comme il le désirait, sans s’arrêter. « Tu es ma seule relation sérieuse. » Il rit avant de prendre une gorgée de champagne. la seule personne dont il était tombé amoureux, le seul qu’il aimait, avec qui il s’était sérieusement mis en couple. Ça avait été ses craintes au début, ne pas y arriver, ne pas être à la hauteur. Et pourtant, quatre ans plus tard, ils étaient encore ensemble.

Des réceptions de mariage ? « Ce serait si beau, ici. » Ji Hoon rêvait un peu, ça devait coûter une fortune. Et il ne savait même pas si le mariage au Japon était une véritable option. Ils n’avaient plus vraiment évoqué leur mariage depuis un moment, et Ji Hoon lui-même avait un peu délaissé son Pinterest, n’ayant plus le temps de rêvasser sur des décors, des costumes. Pourtant, son état d’esprit n’avait pas changé. « En août, sur la plage ? » L’idée le séduisait. En août, c’était une évidence. C’était leur mois. La plage aussi. Haruto l’avait demandé en mariage sur une plage. Le voilà qui rêvassait à nouveau. « J’adorerais, en août, sur une plage. En fin de journée, comme ça, il fera pas trop chaud. » Il avait tout son plan dans sa tête. « On pourrait mettre des chaises pour les invités, une allée avec une arche fleurie et lumineuse (mais discrète !) à la fin. J’imagine quelque chose avec un peu de verdure. » Il en oubliait de manger, revenant sur terre pour s’attaquer à quelques plats, volant sans honte ce que Haruto visait avec ses baguettes. « De toute façon, je m’en fiche, de si on se marie sur une plage, sur terre, dans les airs. Je veux juste t’épouser. » C’était tout ce qui comptait à ses yeux. Picorant un peu ici et là, il sentit rapidement sa faim rassasié, souriant à son fiancé. « C’était vraiment délicieux. » Ca méritait son réputation.


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Kamiya Haruto
     Mer 16 Sep - 1:16

♡ Haroon ♡

Hold hands. That’s what you’re meant to do. Keep doing that and don’t let go. That’s the secret.

Oh, bien sûr que Haruto comptait montrer à Ji Hoon combien il l’aimait. Il avait hâte de lui présenter toutes ces idées coquines qui lui traversaient l’esprit. Avant de le connaître et d’avoir une relation intime avec lui, le Japonais avait été un amant plutôt sage, pour ne pas dire classique. Il ne ressentait qu’un désir modéré pour la bagatelle, aussi fort avait-il crû aimer ses compagnes d’alors. Le sexe ne l’avait jamais plus intéressé que ça, alors pris par ses études chronophages. Il préférait la compagnie de ses lourds volumes de psychiatrie, de traités sur les maladies mentales, et autres études médicales. Passer son temps enfermer dans sa chambre pour étudier l’excitait plus que la perspective d’y rester avec sa petite-amie, et il avait souvent pensé très sincèrement qu’il perdait un peu son temps. Bien évidemment, dire qu’il n’avait jamais aimé ça serait également mentir. Parfois, il avait eu besoin de se vider l’esprit, et c’était un moyen plutôt efficace, même l’étudiant qu’il avait été alors le savait et le reconnaissait. Et Haruto avait très sérieusement pensé qu’il en serait ainsi pour le restant de sa vie. Qu’il épouserait une jolie jeune Japonaise qui ne lui en demanderait pas trop, comblée avec le simple fait des rapports réguliers, même si espacés dans temps, heureuse d’avoir un enfant de lui au bout d’un moment. Un mariage banal et ennuyeux, dont la perspective ne le déprimait même pas vraiment.

Mais ça, c’était évident du passé, et depuis longtemps. Depuis quatre ans. Avec Ji Hoon, Haruto s’était découvert une libido nouvelle, un désir et un plaisir jamais égalés. Il s’était ouvert à des tas de choses, en se mettant en couple avec Ji Hoon, et le sexe en faisait partie. Si ce n’était pas l’aspect le plus important de leur couple, c’en était une partie tout de même essentielle. Et ni l’un ni l’autre n’en avait honte. S’ils avaient mis du temps à se tenir la main en public, à oser se toucher en présence de leurs proches, à se sourire amoureusement et à manifester oralement leur amour l’un pour l’autre, ce n’était que par respect des mœurs, qu’ils essayaient malgré tout de changer un peu, doucement. Aujourd’hui, ils se tenaient sans honte la main devant mamie Shizue, par exemple, et la vieille dame les avait déjà surpris en train de s’embrasser tendrement (ils évitaient tout de même d’être scandaleux en présence de la grand-mère du Japonais, qu’elle s’absentait un instant ou non). Haruto ne se privait pas non plus d’agir comme un fiancé ‘normal’ quand il était en présence de ses sœurs. Il respectait la retenue de Ji Hoon devant Hua, cependant. Ils se touchaient doucement, mais jamais trop longtemps. Ils s’adaptaient, tout en essayant doucement de faire accepter leurs élans d’amour, l’air de rien. Ils avaient encore du travail devant eux, mais avant tout sur eux-mêmes. Ils pensaient à leurs proches, à l’image qu’ils pourraient avoir d’eux. Comme par exemple avec Naoto, devant qui ils ne souhaitaient pas se montrer trop démonstratifs, même si le petit savaient qu’ils étaient amoureux.

C’était pourquoi ils avaient le droit à ce genre de week-end. C’était pour cela qu’ils méritaient quelques jours d’intimité, rien qu’à eux. « Tu sais très bien comment te faire pardonner. J’accepte ta proposition. » Et de son côté, il promettait de rendre ce séjour mémorable sur bien des plans, lui aussi tenait à ce que Ji Hoon fasse les siennes, affichant un sourire plus que ravi quand ce fut le cas. Mais toutes ces promesses et ces belles paroles réveillèrent l’appétit du Japonais, et il ne parlait pas seulement là de son estomac. Il avait terriblement envie de son homme, et que celui-ci soit au téléphone ne l’arrêta pas une seule seconde. Non, il ne regrettait pas une seule seconde, et Ji Hoon le savait très bien. Et lui aurait dû savoir que ses actions lui vaudraient d’être victime d’une belle vengeance. Pourquoi il ne pensa pas une seconde à se méfier ? Parce que son fiancé l’hypnotisait trop. Et sûrement était-il aussi trop aveuglé par son propre désir, alors qu’il l’amenait vers ce canapé, le titillant comme ça. C’était une torture, un supplice ! Haruto ne pouvait pas vraiment jouer les offusqués, mais tenta quand même. « Mais moi c’était un teasing pour plus tard ! J’espère que c’est la même pour toi, ou je vais être très déçu. » Et il ne voulait pas le décevoir, n’est-ce pas ? Son moment de honte passé, il rejoignit Ji Hoon sur le balcon, l’éponge rapidement passée sur l’outrage. Ils devaient trinquer à leur moisniversaire, et c’était bien plus important qu’une bouderie pour quelque chose qu’il obtiendrait de toute façon plus tard – il le savait, et Ji Hoon aussi.

« Parfait, alors on ira. » Braver l’interdit l’excitait tout autant, surtout avec Ji Hoon. Ils aimaient d’ailleurs un peu trop ça, comme devaient se le rappeler des vendeurs d’une grande boutique italienne. Il pouffa à la réponse que lui donna son homme sur sa propre déclaration si niaise. Il aimait quand il lui répondait ainsi, les plongeant un peu plus dans cet amour guimauve qui contrastait tant avec leurs pulsions de luxure. Tendant le cou pour l’embrasser tendrement, ne perdant pas son sourire dans le baiser, il finit par s’installer à table avec lui. Visiblement, ils étaient tous les deux déçus par leur découverte du caviar. Heureusement, d’autres plats satisfaisaient beaucoup mieux leurs goûts. « Ils ont mis des cloches, et il y a un frigo. Ils ont dû penser qu’on a commandé pour toute la nuit. Et si on gardait les fruits pour plus tard. ~ » Son sourire se fit malicieux, séducteur, alors qu’il se mit à manger le saumon, piochant également quelques légumes, zieutant déjà les brochettes de bœuf et le poulet mariné. La déclaration de Ji Hoon le fit sourire, même rougir un peu. Il aimait quand il lui faisait ce genre de déclaration. « Oui, c’est tout à fait ça. Comme ils disent dans les beaux films romantiques, c’est comme si ma vie avait pris un sens. Elle avait un but, certes. Mais avec toi, c’est comme si tout était rentré dans l’ordre dans ma vie, depuis que je te connais. Depuis qu’on est ensemble. » Etait-il trop niais ? Trop romantique ? C’était Ji Hoon qui lui inspirait à chaque fois ces élans d’amour, Haruto ne savait se contrôler dans ces moments.

Il tendit la main pour la poser sur celle de son fiancé, lui souriant tendrement. « Sache que c’est une mission que tu mènes à la perfection, mon amour. » Et Haruto espérait qu’il en était de même pour lui. Déposant sa fourchette, il tendit le bras pour attraper une brochette, avant de rire à la réponse que lui donna Ji Hoon. « Je crois que ce baiser à la montagne… » Du coin de l’œil, il observa malicieusement Ji Hoon. « … a déclenché une avalanche de sentiments en moi. » Ses dents mordirent dans la viande alors qu’il pouffait bêtement, fier de lui. « Celui dans mon salon, quand j’ai su que ces sentiments étaient bel et bien réels, sincères. Que c’était toi que je voulais. » Qu’il désirait, de toutes les façons possibles. A ce moment-là déjà, Ji Hoon était ‘son homme’. Le seul et unique qu’il souhaitait avoir rien qu’à lui. « Tu veux que je t’avoue quelque chose ? J’étais un peu déçu que tu me lâches, mais le déni qui m’habitait était encore bien trop fort pour que j’accepte de voir mes sentiments pour toi. Tu ne crois pas qu’on aurait évité de se voir ensuite, s’il s’était passé quelque chose de plus concret, ce soir-là ? » Les connaissant, très certainement. « Je crois que tout s’est enchainé comme il le fallait, avec quelques dérapages, pour qu’on se retrouve ici, aujourd’hui, ensemble et très amoureux. » Une relation qui, mine de rien, durant depuis plusieurs années maintenant. Sa première et seule relation sérieuse.

Et comme à chaque fois, Haruto pensait alors à la suite logique (pour lui) des événements. Ce mariage qu’ils préparaient en espérant qu’il soit un jour possible ici, au Japon. Si les projets avaient été mis en pause avec l’arrivée dans leur vie de Naoto, ils ne les oubliaient pas pour autant. Il y avait toujours un détail qui les y ramenait, comme cet article sur leur site internet qui vantait leurs somptueuses réceptions pour des mariages. Et Haruto avouait avoir été plutôt charmé. Il avait tout de même déjà sa petite idée sur le lieu et le mois. Voir que celle-ci était partagée par son fiancé le ravissait. « Oh imagine, ce serait parfait ! » Le tableau décrit par Ji Hoon se dessinait parfaitement et clairement dans son esprit. « Même pas besoin de wedding planner avec toi. » Son compte Pinterest était suivi par de très nombreuses personnes, qui devaient d’ailleurs penser qu’il appartenait effectivement à un professionnel du métier. Haruto avait exprès créé un compte pour s’abonner à ses talents, et s’avouait toujours impressionné par les trouvailles de son fiancé. « Oh, mon amour… Moi aussi, tu sais. Ça m’importe peu, tant que ce soit possible. J’ai bon espoir. Tu seras mon mari un jour. Kamiya-Lee. » Même si les époux ne partageaient pas leurs noms de famille, en Corée du Sud. Se battat gentiment avec Ji Hoon pour certains plats, il mangea tranquillement, jusqu’à satiété. « C’était parfait. Sauf le caviar. »

Abandonnant ses baguettes et son verre de champagne, il se pencha vers son homme, attaquant son cou de baisers sans lui laisser le moindre répit. Sa main caressa son torse, avant de trouver les boutons de sa chemise. Dans un sourire, sa bouche se posa sur la sienne, l’embrassant alors amoureusement. « On passe au dessert ? » Il quitta sa chaise pour s’asseoir à califourchon sur ses genoux. Ses bras passèrent sur ses épaules, alors qu’il se rapprochait de lui dans un baiser langoureux. Ce ne fut que lorsque son souffle vint à lui manquer qu’il s’écarta de lui. Ses mains glissèrent alors le long de ses épaules, caressant le torse avant de déboutonner lentement la chemise. Sa bouche retrouva la sienne, ses dents mordillèrent doucement la lippe de Ji Hoon, quand sa langue ne cherchait pas la sienne. Ses mains descendirent jusqu’à la boucle de sa ceinture, qu’il enleva prestement, sans plus de cérémonie, et l’une d’elle se fraya déjà un chemin dans le pantalon ouvert. « J’ai vraiment envie de toi, Hoonie. » Mais aussi fort son désir fut-il, Haruto trouva la force de descendre de ses genoux, l’attrapant par la main pour l’emmener dans la chambre, à l’abri de tout potentiel regard indiscret. « J’ai tout ce qu’il faut dans ma valise, je t’ai dit. ~ » Le poussant sur le lit, Haruto trouva l’énergie de porter sa valise pour la poser sur le canapé, l’ouvrant rapidement pour y trouver ce qu’il cherchait. Se tournant vers Ji Hoon, il lui tendit un bâillon. « Toi ou moi ? ~ » Attrapant le lubrifiant, il se dépêcha de rejoindre son fiancé, l’attaquant à nouveau de baisers et caresses coquines.

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