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♡ Haroon ♡

Parviendrait-il à lâcher Haruto ce soir ? Sans doute pas. Ji Hoon ne tenait plus, trop impatient d’enfin retrouver un moment avec son fiancé, rien que tous les deux. Dans un merveilleux hôtel, qui plus est. Ce weekend serait magique, il en était certain, ils le savaient tous les deux, alors qu’ils se retrouvaient dans de passionnés baisers, n’ayant pas de temps à perdre avec des discussions qui n’intéressaient personnes. Ils avaient été très clair dès le départ, ils se feraient plaisir ce weekend, de toutes les façons possibles, il n’y aurait qu’eux qui comptaient et ils devaient laisser leur quotidien à Tokyo. Le Coréen n’avait pas de projets particuliers, ils trouveraient bien des activités à faire, en sélectionnant sur le moment ce qui leur semblait le plus intéressant. La seule certitude, c’était qu’il voulait l’embrasser, lui faire l’amour, resté collé à lui encore et encore, ne le lâcher sous aucun prétexte. Haruto lui avait manqué, même s’ils vivaient ensemble, qu’ils se couchaient ensemble dans le même lit chaque soir, qu’ils se réveillaient l’un près de l’autre chaque matin, ce n’était pas pareil. Il savait que si Naoto vivait avec eux à plein temps, à force, ce serait différent, ils auraient moins de pudeur, sans doute, puisqu’en tant que couple, ils devaient aussi s’accorder des moments à deux. Ils trouveraient juste un moyen de le faire le plus discrètement possible. Ji Hoon se disait que lorsqu’ils auraient leur maison, mieux isolée, ils seraient sans doute plus libres.

Dans la limite du raisonnable. Ce qu’ils faisaient actuellement, ça ne serait toujours pas possible. La fougue de son fiancé le surprenait encore, lui qui était si timide, si réservé quand ils s’étaient rencontrés. Ji Hoon n’aurait jamais imaginé que son homme soit un amant aussi coquin. Des conversations que personne d’autre qu’eux ne pouvait entendre, des échanges qu’ils se permettaient dans l’intimité de leur couple. Il aimait cette facette de son fiancé, quand il laissait tomber toute sa pudeur nippone, toute sa bienséance et devenait un maître de l’érotisme. Il se plaisait à penser qu’ils s’étaient tous les deux dévoiler en se mettant ensemble. Ji Hoon n’avait rien connu de pareil avant d’être avec lui, il n’avait jamais été aussi attentif à ses partenaires, aussi attentionné, autant appliqué à jouer à ce jeu de séduction qu’ils pouvaient étirer dans le temps, jusqu’à ce qu’ils n’en peuvent plus, l’un comme l’autre. N’était-ce pas un peu ce qu’ils faisaient actuellement, en se vengeant de ce que venait de lui faire son homme ? Il aimait jouer avec lui, tester ses réactions, s’amuser de le voir déjà perdre la tête alors qu’il l’effleurait à peine, pour le laisser ensuite sans rien. « Tu verras bien si c’était un teasing ou non… » Ses lèvres se posèrent vivement sur les siennes dans un sourire malicieux. Ils savaient tous les deux que tôt ou tard, Haruto obtiendrait cette petite gâterie.

Comme il aurait ce bain de minuit. Ji Hoon ne pouvait rien lui refuser, et il en avait très envie aussi, pour tout ce que Haruto demandait. Pour le moment, ils devaient se concentrer sur ce délicieux repas qui les attendait. L’hôtel faisait honneur à sa réputation et le Coréen en était plus que ravi, mais pas impatient, préférant embrasser son homme sur le balcon et flirter avec lui encore un peu avant de se mettre à table. Le caviar assombrissait à peine le repas, tout le reste était délicieux, et Ji Hoon n’hésitait pas à picorer où il pouvait. « Oui, il y a tellement… Ca me fait de la peine de jeter, mais je pense pas qu’on pourra finir. » Malheureusement, ils n’étaient que deux, et c’était un repas pour quatre. Ou six. Tout dépendait de l’appétit. « On mettra dans le frigo et on verra. » Ah, qu’il aimait quand Haruto était romantique et qu’il lui faisait des déclarations d’amour. ça le faisait fondre, laissant un sourire niais se dessiner sur ses lèvres. « Tu sais que tu es ma comédie romantique à moi ? Je pense aussi tout ce que tu viens de dire. » Il le rendait tellement heureux, il se sentait épanoui, plus fort. Serrant sa main dans la sienne, il hocha légèrement la tête. « Tant mieux, mais je ne compte pas me reposer sur mes acquis, je veux encore améliorer ça. » Être le fiancé parfait pour le plus parfait des fiancés.

Leur premier baiser, tant de souvenirs qui lui remontaient, alors qu’il observait son homme, pouffant quand il lui sortit une punchline digne des plus grands séducteurs. Posant ses mains sur ses lèvres, il secoua doucement la tête. « Tu la prépares depuis quand ? » Ca le charmait probablement un peu trop, mais il retrouva vite son sérieux pour suivre la conversation, se remémorant ces moments. « Dans ton salon, on avait conscience tout les deux qu’on s’aimait. » Ji Hoon l’avait compris en Corée et ce baiser qu’ils avaient échangé, il était pleinement conscient qu’il était amoureux de Haruto, même s’il ne voulait pas lui avouer. « On aurait très certainement cherché à s’éviter, et ça aurait mal tourné. » A ce moment là de leur relation, ils n’étaient pas prêts. Ce n’était qu’un avant goût de ce qui allait arriver plus tard. « Je pense aussi que tout s’est passé dans l’ordre. Qu’il nous a fallu tout ce temps pour s’apprivoiser mais aussi trouver la maturité d’accepter. » Un an, deux ans plus tôt, Ji Hoon n’aurait jamais pu s’y faire, il aurait tout simplement fui Haruto. Et il aurait raté tellement, tellement de choses.

Il serait passé à côté de ce mariage qu’ils préparaient sans savoir exactement quand est-ce qu’ils seraient en mesure de s’unir. Le Coréen avait déjà le tableau en tête, il voyait le décor, entendait la musique, savait qui il voulait inviter. Il ne manquait que le gouvernement. « Oh si, on aura un wedding planer, j’ai besoin d’un assistant. » Il ne pouvait pas tout gérer tout seul, Ji Hoon savait qu’il deviendrait fou et qu’il rendrait très certainement Haruto fou aussi. Mais c’était juste un teste de plus pour leur couple. « Kamiya-Lee… Ca sonne si bien, non ? Haruto et Ji Hoon Kamiya-Lee. » C’était comme ça qu’il voulait s’appeler. Il voulait être le mari de Haruto. Sa main glissa sur sa joue, espérant voir cela arriver au plus vite. Même si ce n’était qu’un mariage rapide entre deux bureaux, ce qui comptait pour Ji Hoon était d’être uni pour toujours à l’homme qu’il aimait. Terminant le repas après quelques disputes pour les brochettes, le Coréen approuva le verdict de son homme. tout était délicieux, sauf le caviar.

Le repas terminé, c’était la meilleure partie qui pouvait reprendre. Souriant en sentant les lèvres de son homme dans son cou, il posa distraitement sa main sur sa cuisse qu’il caressa doucement, ne perdant pas de temps avant d’échanger un nouveau baiser avec lui. « Le dessert… En plus c’est mon préféré. » Haruto valait bien toutes les friandises du monde. Ses bras se refermèrent autour de lui une fois ce dernier installé sur ses genoux, le serra plus près de lui pour l’embrasser comme si sa vie en dépendait, laissant ses doigts malicieusement glisser jusqu’à ses fesses. Un gémissement roula le long de sa gorge alors que Haruto se mit à le caresser, sentant son corps tout entier entrer en ébullition. « Et moi alors… » Ji Hoon ne savait pas combien de temps il pourrait encore attendre, ne perdant pas une seule seconde pour retourner dans la chambre, fermant à la hâte les rideau derrière lui, pour une ambiance légèrement tamisée. Le soleil brillait encore fièrement dehors, bien qu’il commençait doucement à se noyer dans la mer. « Ah oui ? Je suis curieux de voir… » Poussé sur le lit, Ji Hoon en profita pour finir de déboutonner sa chemise, la retirant vivement pour pouvoir la plier et la poser au sol (elle était trop belle pour être froissé) en faisant de même pour son pantalon. Il s’agenouilla sur le matelas, tendant le cou pour voir ce que son fiancé faisait. Ses yeux se posèrent sur le bandeau qu’il tenait entre ses doigts, un petit sourire flotta sur ses lèvres. Il retrouva ses lèvres rapidement, sans le laisser le rejoindre sur le lit pour le moment. « Toi. » Se redressant un peu, il attrapa le morceau de tissu pour lui bander les yeux.

S’assurant que le bandeau était bien noué, sans pour autant être serré au point de lui faire mal, Ji Hoon lui vola un nouveau baiser, laissant ses doigts glisser le long de son torse, passant sous sa chemise pour toucher sa peau. Lentement, il le fit s’asseoir sur le bord du lit, s’installant à califourchon sur ses genoux alors que ses lèvres attaquaient son cou et sa mâchoire, il ouvrit doucement son vêtement qu’il déposa soigneusement au sol. Habile, il ouvrit sa ceinture, se débarrassant rapidement de son pantalon. Il n’avait que faire de tout ça. ses doigts titillèrent sa virilité à travers le vêtement alors qu’il s’approchait de son oreille. « Touche moi. » Sa main attrapa celle de son fiancé, la guidant jusqu’à son propre sexe avec qui il intima de sensuelles caresses, gémissant suavement contre son oreille. Il l’arrêta après quelques mouvements. « On fait un jeu ? Tu dois suivre le chemin de ma langue partout sur toi. » Il commença justement par son oreille qu’il suçota doucement glissant dans son cou, puis sur son torse, se perdant plus longuement sur ses tétons. Lentement, il redessina chacun de ses abdominaux, allant jusqu’à ses cuisses après avoir retiré son boxer. « Je dois finir ce que j’ai commencé avant ? » Sa langue frôla son sexe, avant de retourner à l’intérieur de ses cuisses. « Tu veux ? » Il retourna donner quelques coups de langues contre sa virilité. « Demande-le moi. Dis-moi combien tu veux. » Pour le teaser encore un peu, il attrapa seulement le bout entre sa lèvre, laissant sa langue le découvrir avant de le relâcher dans un bruit sonore. Avec Haruto, Ji Hoon avait l’impression de perdre la tête.

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♡ Haroon ♡

Ji Hoon avait toujours ce don de faire naître le désir d’un simple regard. Aussi, quand il l’alluma très clairement pour se venger, Haruto eut bien du mal à s’en remettre. Il le désirait de toute son âme, de tout son corps. Il le voulait, ici, sur ce canapé, tout de suite. Ce n’était toutefois pas raisonnable, il le savait très bien. Parce qu’il ne voulait pas se précipiter, mais surtout parce qu’il y avait des employés dans la chambre, dressant leur table pour dîner. A la vue des plats, on pourrait penser qu’ils étaient une dizaine. C’était le résultat de la déconcentration de Ji Hoon, et Haruto aurait pu s’en vouloir, si ça ne l’amusait pas autant. Que devaient penser les cuistots ou les deux employés du service de chambre ? Ils pouvaient toujours passer pour des célébrités caprices, ou deux streamers prêts à faire un mukbang. C’était courant, après tout. Haruto se disait qu’ils pouvaient toujours dîner lentement, en se remémorant les bons souvenirs de leur relation, comme à chaque moisniversaire – et dans d’autres circonstances aussi. Le décor était somptueux, le paysage magnifique, et Haruto était heureux de pouvoir en profiter avec son fiancé. Et puis, cela lui donnait pas mal d’idées, comme se baigner nus dans la mer, à l’abri des regards indiscrets. Juste Ji Hoon et lui, en amoureux. Eux aussi avaient le droit de s’imaginer faire ce genre de bêtises, comme s’ils n’étaient que deux adolescents.

Deux adolescents qui pouvaient se permettre de commander du caviar pour faire la fine bouche ensuite. Heureusement, ils se donnaient à cœur joie sur les autres plats, goûtant de tout. Tout de même, voir tout ce qui restait faisait grandement culpabiliser le Japonais. Ji Hoon avait raison, ils ne finiraient certainement pas tout, et même s’il y avait un réfrigérateur, ils ne seraient pas capables. « J’ai compris, la prochaine fois je te laisserai commander tranquillement sans intervenir. » Sans l’allumer, donc. Ce serait évidemment bien difficile, tant il avait envie de le charmer chaque minute qui passait. Mais si cela pouvait éviter un peu de gaspillage, le Japonais savait qu’il valait mieux qu’il se tienne. A la place, il pouvait aussi lui faire des déclarations d’amour un peu trop niaises, mais qu’il pensait pourtant très sincèrement. Le large sourire qu’il adressa à Ji Hoon le prouvait bien assez fort. « On vit notre propre comédie romantique, hm ? » Et encore une fois, il pouffa. C’était si niais, pourtant si vrai. Et que Ji Hoon soit d’accord avec lui le ravissait sincèrement. Haruto savait qu’il avait réellement trouvé sa moitié en lui. Et il le lui rendit merveilleusement bien. « Sache que c’est réciproque. Je me suis donné comme mission de te rendre heureux chaque jour un peu plus. » Puisqu’il l’aimait plus que tout au monde, c’était une tâche qu’il prenait très au sérieux. Le Japonais savait qu’il n’avait pas toujours été le plus parfait des compagnons, voilà pourquoi cela était très important pour lui. Voilà pourquoi il voulait rendre Ji Hoon heureux, quoiqu’il arrive.

Parce qu’il le rendait lui-même heureux depuis si longtemps. Quatre longues années d’amitié, quatre autres d’amour. Huit années qu’ils s’aimaient, qu’ils le réalisaient doucement, qu’ils l’acceptaient. Même quand il ne le considérait encore que comme son meilleur ami, Haruto avait eu ces sentiments complexes qui le chamboulaient. Lors de ce baiser, à la montagne, il y avait eu ce déclic en lui qui s’était fait progressivement. Chaque rapprochement signifiait un pas de plus vers la merveilleuse relation qu’ils avaient aujourd’hui. « Depuis des années, je peux la rayer de mon carnet à pick-up lines. » Il le taquinait. Bien sûr qu’il n’avait pas en sa possession une chose pareille. Tout était dans sa tête, et c’était peut-être plus inquiétant encore ? Haruto pouffa, avant de reprendre lui aussi son sérieux – sans perdre son sourire toutefois. « On en avait conscience, on en avait envie, sans vraiment l’accepter totalement. Ça a bouleversé pas mal de choses. » Sa main trouva la sienne, et il la serra amoureusement. Même si Ji Hoon avait fui, il ne lui en voulait pas le moins du monde. Réaliser que l’on aimait une personne du même sexe, alors qu’on s’était pensé hétéro toute sa vie, ce n’était pas quelque chose de simple à assimiler. Voilà pourquoi Haruto hocha la tête aux paroles de son fiancé. « Même s’il y a des choses qui auraient pu se passer différemment… Ou pas du tout… Je suis fiers qu’on en soit là, qu’on y soit arrivé. Avec tous ces beaux projets qui se concrétisent. »

Haruto n’avait aucune envie d’évoquer les mauvais souvenirs et les sujets qui fâchent. Tout ce qui comptait était aujourd’hui, et les jours à venir. Leur futur ensemble, en tant que couple uni et amoureux. En tant que couple marié ? Haruto savait que Ji Hoon préparait virtuellement déjà toute la cérémonie. D’ailleurs, il l’encourageait pour ça, se perdant souvent dans ses tableaux qu’il trouvait incroyables. « Tu ne me voudras pas comme assistant ? » Il avait souri en lui posant cette question. Tous deux savaient très bien combien Ji Hoon pouvait se montrer légèrement autoritaire, quand il supervisait ce genre de choses. Et cela excitait d’ailleurs un peu trop le Japonais, à se l’imaginer lui donner des directives. « C’est parfait. Ce sont deux noms faits pour être accolés. » D’ailleurs, ils l’avaient d’ores et déjà indiqués sur leurs boîtes aux lettres. Kamiya-Lee. Haruto aimait entendre leurs noms ensemble, c’était une union parfaite, comme la leur. C’était ce qu’il désirait le plus au monde, pouvoir appeler Ji Hoon ‘son mari’. Son compagnon, ce n’était pas assez fort. Son fiancé, ce n’était pas assez tout court. Il en voulait plus. Il voulait ce que n’importe quel couple hétérosexuel pouvait avoir, même sans trop le désirer. Ce n’était pas juste, et c’était pour cela qu’il voulait se battre pour en avoir le droit.

Mais ce n’était pas le moment de s’offusquer de ce genre de chose. Ils devaient encore profiter du dessert, tous les deux. Retrouvant Ji Hoon, Haruto s’installa sur ses genoux, bien déterminé à enfin obtenir ce qu’il désirait depuis qu’il avait mis les pieds dans cette chambre, un peu plus tôt. Cette fois-ci, il se montra plus sérieux, plus déterminé. Plus sensuel, plus tentateur, plus audacieux. Ses mains ne se faisaient pas timides, tout comme ses lèvres. Il le voulait, il le désirait, et il comptait bien le lui prouver. Mais pas ici, pas sur ce balcon. Ils devaient retourner dans la chambre. C’était comme dans un rêve, l’ambiance était parfaite, rendant Haruto plus coquin que jamais. Pour l’instant, il se montra dominant, ne perdant pas de temps pour récupérer les affaires dont il avait besoin. Puisque ce week-end n’était qu’à eux, et qu’ils se languissaient depuis bien trop longtemps l’un de l’autre, le Japonais avait pensé à amener de quoi pimenter leurs retrouvailles. Du lubrifiant et un bandeau entre les doigts, il rejoignit bien vite son fiancé. « Aide-moi à le nouer. » Puisque Ji Hoon l’avait désigné, Haruto obtempéra sans rechigner. Au contraire, cela l’excitait réellement. Son cœur cognait déjà dans sa poitrine, alors que sa peau frissonnait sous les caresses de Ji Hoon.

Docilement, Haruto se laissa faire, sa respiration déjà perturbée sous l’anticipation de ce que Ji Hoon pouvait bien lui faire. Surpris qu’il s’installe sur ses genoux, il posa ses mains sur ses hanches, gémissant déjà sous ses lèvres qui parsemaient sa peau de baisers. L’un après l’autre, il se dénudaient, mais l’atmosphère torride ne lui donnait pas le temps d’avoir froid. La voix de Ji Hoon le surprit, et il s’en mordit la lèvre inférieure. Il le laissa guider sa main, qui ne perdit pas de temps une fois sur le sexe de son homme. Lentement, Haruto se mit à le caresser. L’entendre gémir contre son oreille le rendait encore plus fou de désir. « Qu- aaah… » Ne s’attendait pas à ça, Haruto n’eut pas le temps de lui demander ce qu’il attendait vraiment de lui, laissant des gémissements de plaisir glisser entre ses lèvres. Son corps tout entier se tendit sous ces caresses particulières. « Oui… Tu dois finir. Tu as promis. » Sa voix n’était que murmures dérangés par le plaisir qu’il ressentait, que Ji Hoon lui donnait. Un léger cri de surprise lui échappa quand il sentit sa langue sur sa virilité fièrement dressée. C’était un véritable supplice qu’il lui faisait vivre. « Oui je veux… » Ses doigts agrippèrent le drap, alors qu’il cherchait de l’air, avoir les yeux bandés le frustrait autant que ça lui plaisait. « Suce-moi Hoonie… » Il en rougissait, sentait le feu de la passion consumer tout son corps. Haruto avait besoin que Ji Hoon l’aide à le maîtriser. « Prends-moi tout entier… Dans ta bouche… » Depuis combien de temps n’avait-il plus dit de telles obscénités ? Bizarrement, cela lui avait un peu manqué. Sa main se tendit maladroitement vers Ji Hoon, cherchant sa joue, la caressant du bout des doigts, avant que ceux-ci ne trouvent les cheveux. Se glissant entre quelques mèches, il l’agrippa doucement, alors qu’il le guidait vers son sexe. « Fais-moi l’amour, Hoonie… » Haruto le désirait réellement, plus que tout au monde, et il était totalement à se perdre. A se donner totalement à Ji Hoon.

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♡ Haroon ♡

Le cœur battant, il se sentait comme le plus heureux des hommes, ce qu’il était indubitablement ce soir, en retrouvant enfin Haruto. Déjà quatre ans qu’il avait pris conscience de son amour incommensurable pour lui, qu’il vivait sur son petit nuage dès qu’il pensait à lui. Il était amoureux, vraiment amoureux, comme on ne l’était qu’une fois dans sa vie, quand on avait de la chance. Personne ne pouvait en douter, cela se voyait, comme une évidence. Une partie de lui se disait que si sa famille l’avait si facilement accepté, c’était parce qu’ils avaient vu et compris combien Ji Hoon pouvait aimer cet homme. Combien ils se complétaient, qu’ils étaient faits pour être ensemble. Un parfait binôme, un coupe solide et fort, qui se soutenait, qui s’encourageait. Il y a tellement de choses que le Coréen n’aurait pas été capable de faire sans lui, il ne saurais même pas où il en serait s’il n’avait pas eu la chance d’avoir Haruto dans sa vie. Il était bien plus que ce qu’il aurait pu espérer avoir dans sa vie. Il le charmait, le faisait rire, lui apportait des solutions quand il en avait besoin, le consolait quand il était triste, était heureux avec lui à chaque moment.

Certes, il était pénible, de l’aguicher de la sorte quand il était au téléphone, cela créait une multitude de plats qu’ils allaient malheureusement devoir jeter, mais ce n’était pas bien grave. Ça les amusait tous les deux, mine de rien. Il aimait ce côté coquin chez Haruto, un côté qu’il était le seul à connaître, qu’il n’avait montré qu’à lui, qui le rendait encore plus spécial. Ji Hoon savait qu’il était chanceux, et il ne se plaindrait jamais de cela. « Hm… Non, tu sais que j’aime chouiner de ça, mais que j’adore quand tu le fais… » Peu importe s’ils gaspillaient, une fois de temps en temps, il voulait se convaincre que ce n’était pas si grave. Ils pouvaient bien être un peu égoïste ce weekend. « Non seulement on vit notre propre comédie romantique, mais aussi la meilleure de toutes. » Et Ji Hoon en était fier, de cette romance qu’ils avaient. Il était fier de se dire qu’ils étaient partis d’une amitié fusionnelle, qu’ils avaient réussi à transformer en un amour passionné avec succès. « Et avec toi, je me sens tous les jours un peu plus heureux encore. Tu es sur la bonne voie pour réussir cette mission. » Un petit sourire se dessina sur son visage, sentant son cœur exploser d’amour pour son fiancé.

Ils étaient si niais, mais Ji Hoon préférait se dire qu’ils étaient juste très amoureux. A la montagne, ils l’étaient déjà, pour ce premier baiser, qui avait déclenché une avalanche de sentiments en eux, comme le disait Haruto avec humour. « J’ai hâte d’entendre toutes les autres de ce carnet. » Parce qu’il ne devait les dires qu’à lui, et à lui uniquement. A l’époque, quand ils s’étaient embrassés dans son appartement, ils savaient qu’ils s’aimaient et il n’y avait rien d’autres qu’ils désiraient plus sur le moment. Juste s’embrasser, encore et encore, rattraper les baisers perdus depuis ces dernières années. Mais Ji Hoon n’avait pas été en mesure d’accepter, il l’avait rejeté. C’était trop, trop nouveau, trop étrange, lui qui s’était toujours considéré comme hétérosexuel et rien d’autre. Comme le disait son fiancé, ça avait bouleversé énormément de choses chez eux. Ils avaient dû tirer un trait sur le futur qu’ils imaginaient, ils avaient dû accepter cet amour différent. « Je ne regrette pas, qu’on se soit finalement embrassé. Même si ça a pris du temps, entre ce baiser et qu’on se mette ensemble officiellement, je suis vraiment heureux et fier du chemin qu’on a pu faire. » Il avait eu si peur que cela allait tout gâcher entre eux. Il se rappelait avoir paniqué en se disant qu’ils ne pourraient plus jamais être amis, même si ça ne marchait pas. Heureusement que ses sentiments avaient été plus forts que sa raison. sa main serra la sienne, il hocha la tête. « Oui. On a de si beaux projets, un si bel avenir qui nous attend, toi et moi. » Et cette belle famille qu’ils étaient en train de construire ensemble.

Ce merveilleux mariage, qu’ils espéraient un jour avoir au Japon. Ji Hoon le préparait depuis des mois mais il avait surtout l’impression qu’il s’agissait d’un rêve pour le moment, que ce n’était pas concret. Il voulait croire que ça le deviendrait, qu’ils pourraient mettre en place ces beaux décors, se dire oui devant leurs familles. « Bien sûr que je te veux comme assistant. Mais on a quand même besoin d’un wedding planner. » Qu’il ne discute pas sur ce point. Ce serait tellement plus facile pour eux deux, d’avoir quelqu’un qui s’occuperait pour eux de l’organisation du mariage et qui s’assurerait que tout se passe bien, surtout le Jour-J, pour qu’ils puissent en profiter, avec leurs amis et leurs familles. « Même si c’est pas la coutume en Corée du Sud, je serais vraiment très fier de pouvoir me faire appeler Kamiya-Lee Ji Hoon. » Il aimait son nom actuel, certes, mais son cœur battait à l’idée de pouvoir partager le même que son mari, Kamiya-Lee Haruto. Ce n’était que des rêves, mais il voulait croire qu’un jour, ce serait possible. Qu’on leur donnerait ce droit, puisqu’au fond, cela ne changerait rien pour le reste du Japon, mais pour eux, cela changerait tout.

Le mariage allait attendre encore un peu. Pour le moment, Haruto avait initié la meilleure partie de la soirée, et ses lèvres ne parvenaient déjà plus à se détacher des siennes, alors qu’il l’embrassait à en perdre son souffle, à en perdre la raison. Sur le lit, il s’impatientait déjà, sentant l’excitation grimper en lui en voyant le bandeau que lui ramenait son fiancé. C’était lui qui le porterait, et le Coréen se redressa, lui offrant un dernier sourire avant de cacher ses yeux sous le morceau de tissu noir qu’il referma doucement. Grimpant sur ses genoux, le jeu avait commencé, il joua avec les sensations de son homme, laissant son souffle réchauffer sa peau, puis ses lèvres, puis sa langue, le guidant jusqu’à lui pour qu’il le caresse. Ça lui plaisait un peu trop, qu’il ne puisse rien voir, il le sentait totalement à sa merci, jouant de cela en le caressant de plus en plus sensuellement. Il s’amusait de ses réactions, de sa peau qui frissonnait sous ses doigts. De ce moment magique qu’ils vivaient tous les deux. Comme convenu, il retourna finir ce qu’il avait commencé, sans chercher à le teaser encore un peu, jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. « Je me souviens pas avoir promis… »

Sa langue l’attaqua à nouveau, attendant qu’il le lui demande. Il adorait le voir devenir fou, perdre la tête, s’impatienter au possible en attrapant les draps. Suce moi ? Il en devenait même vulgaire et cela ne faisait qu’exciter le Coréen un peu plus. qu’il le prenne tout entier dans sa bouche ? « Comme ça ? » Il laissa ses lèvres glisser le long de son sexe avant de le relâcher. Souriant alors que ses doigts dans ses cheveux le guidaient pour qu’il reprenne, il jugea qu’il avait patienté de puis assez longtemps, laissant ses lèvres glisser le long de son membre gonflé, aidé par sa langue et ses doigts, il effectuait des mouvements de plus en plus rapides, encouragés par les réactions de son homme. « Couche-toi. » Poussant un peu Haruto sur le lit, il retrouva sa place entre ses cuisses, soulevant son bassin après avoir attrapé la bouteilles de lubrifiant. Il le prépara alors que sa bouche reprit son œuvre, pendant de longues minutes jusqu’à mener son homme au septième ciel. Il essuya rapidement ses lèvres, reprenant sa main souillée par le lubrifiant. Ses lèvres papillonnèrent le long de son corps, le parsemant de baiser jusqu’à l’embrasser, il le força à se redresser. « Retourne-toi. » Agenouilla sur le lit, Ji Hoon se colla contre son dos, son sexe dressé frôlait ses fesses avec envie, le caressant doucement. « Je vais te prendre, te faire l’amour… » Il ne tenait plus. Son souffle était saccadé, il le désirait bien trop pour patienter plus longtemps. Sa main posée contre son ventre pour un meilleur appui, il se glissa doucement en lui.

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♡ Haroon ♡

C’était toujours plus fort que lui, cette envie d’aguicher Ji Hoon dès qu’il en avait l’occasion. Haruto savait bien qu’il ne pouvait résister longtemps à cette pulsion qui le poussait à se coller à son fiancé. Comment lui en vouloir ? Ji Hoon était parfait, à bien des égards. Il avait réellement l’impression de ‘retrouver’ son homme, ne réfléchissant alors plus correctement. S’il s’écoutait, il n’y aurait pas de dîner, il ne visiterait pas le coin, il n’y aurait même pas de bain de minuit. Ils resteraient collés l’un à l’autre, entièrement nus, sur le grand lit de cette somptueuse suite. Et ils feraient l’amour, encore et encore. Certes, le Japonais comptait bien essayer de rattraper le temps perdu du mieux possible. Mais il savait que ce qui comptait avant tout, c’était de passer du temps avec Ji Hoon. Habillés ou non, allongés ou pas, ici ou à l’extérieur, seuls ou dans la foule. Tant qu’ils étaient ensemble, qu’ils pouvaient s’aimer dans se soucier du regard des autres, voilà tout ce qui comptait à ses yeux. Bien évidemment, se retrouver dans une ville et un lieu où personne ne les connaissait ne justifiait pas non plus qu’il doive se montrer trop scandaleux devant ses étrangers. En personne ou par téléphone. Cette pauvre femme devait très certainement encore rougir de ce qu’elle avait pu entendre, puisqu’il était assez clair que ce qui dérangeait ce client, ce n’était pas des allergies ou un esprit rêveur. Pour la peine, Haruto était tout de même bien plus fier que gêné.

« Alors je le referai. Enfin, je dois me montrer créatif pour te surprendre. » Si Ji Hoon s’attendait à tout instant que Haruto lui saute dessus, ce ne serait plus aussi drôle, et ça perdrait de son charme – aussi bizarre était-ce. Pour la nourriture, ils avaient le droit de s’en vouloir de jeter quelques plats qui n’avaient pas été mangés dans leur totalité. C’était une seule erreur, pour une fois. Et puis, c’était leur petit week-end en amoureux. « Absolument ! Tu sais, je reste persuadée que si on écrivait notre biographie de couple et qu’on vendait les droits pour une adaptation cinématographique, ce serait le plus gros chef-d’œuvre jamais fait. Enfin, évidemment, après l’histoire vraie. » La leur. Cette belle histoire que Haruto voulait vivre pleinement. Même si elle le rendait niais – les rendait niais. Il aimait la douceur de ces moments où ils se retrouvaient en tête-à-tête, à se dire des mots d’amour et se faire des déclarations plus adorables les unes que les autres. Entendues ailleurs, sûrement aurait-il pensé que c’était exagéré. Mais quand ces mots venaient de Ji Hoon, Haruto les savait sincères. Et tout ce qu’il pouvait alors dire à son tour s’avérait le miroir de ses plus purs sentiments. Voilà pourquoi il se saisissait avec tant de douceur de sa main, pourquoi il lui souriait si tendrement en plongeant un regard incroyablement amoureux dans le sien. Oui, Ji Hoon le rendait heureux. Le plus heureux des hommes. « Je t’aime. » Et si cela semblait peu, ça n’était que la plus pure des déclarations qu’il pouvait lui faire.

Il l’aimait. Il l’aimait plus que tout au monde. Haruto était tombé irrémédiablement amoureux de Ji Hoon, voilà des années déjà. Huit ans, très certainement. Quatre ans auparavant, de profonds sentiments pour son meilleur ami s’étaient éveillés, grandissant chaque jour, ne semblant pas connaître de limite. L’infini paraissait l’unité toute trouvée pour quantifier son amour – si seulement il le pouvait. « Elles te sont toutes destinées. » C’était une évidence. Il ne fallait toutefois pas abuser des bonnes choses. Ils en avaient fait du chemin pour en arriver là où ils en étaient aujourd’hui. Ils avaient vécu des moments de joie ainsi que des moments difficiles. L’important était qu’ils se retrouvent ensemble, aujourd’hui, plus amoureux que jamais. Souriant à Ji Hoon, Haruto hocha la tête, approuvant ses paroles, partageant son ressenti. Lui aussi ne regrettait pas ce baiser – comment le pourrait-il seulement ? « J’ai hâte de voir où cette histoire va continuer de nous mener. » Ce bel avenir ensemble, ils le méritaient clairement. Ils avaient prouvé maintes et maintes fois qu’ils s’aimaient plus que tout au monde, qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Haruto espérait donc qu’ils pouvaient désormais vivre leur amour comme bon leur semblait. Il avait évidemment conscience des limites qui leur étaient encore imposées, mais cela ne suffisait pas pour le faire abandonner. Tous leurs projets à deux, il comptait bien les mener jusqu’au bout.

Comme ce mariage qu’ils désiraient tant célébrer, tous les deux. « Si c’est toi qui l’organises, je sais d’avance qu’il sera parfait. » Qu’il soit son assistant ou non, qu’ils trouvent un wedding planner ou pas. Ji Hoon saurait organiser la plus parfaite et merveilleuse des cérémonies, Haruto le savait très bien. Bien évidemment, il l’aiderait de son mieux, autant que nécessaire. Après tout, s’ils avaient un jour le bonheur de pouvoir concrétiser ce rêve, autant tout faire pour rendre cette journée parfaite. Ce jour où leurs noms seraient associés, où Haruto annoncerait alors être monsieur Kamiya-Lee. Ce n’était pas quelque chose de conventionnel, dans aucun de leurs pays, mais ils y tenaient et feraient en sorte de rendre cela le plus officiel possible, le plus souvent possible. « C’est une association parfaite, j’adore la sonorité… Kamiya-Lee. » Il le lui avait déjà souvent répété, mais n’en démordait pas. « Et moi donc. Dès que possible, je dirai que je suis monsieur Kamiya-Lee. » Un autre doux rêve qu’ils partageaient. Un objectif de vie, une envie de le voir se concrétiser. Ce ne serait pas simple, mais Haruto ne voulait pas penser maintenant à ce genre de sujet qui pouvait fâcher. C’était un week-end en amoureux qu’ils passaient là, destiné à les faire se retrouver, après plusieurs longues journées de diète sexuelle. Et désormais, le Japonais avait faim, et avait des tas d’idées pour rassasier cet appétit qui le consumait.

Les yeux bandés, Haruto se laissa emporter par Ji Hoon. Il lui faisait totalement confiance, le laissant guider ses gestes. C’était des sensations différentes, intenses et excitantes. Toucher Ji Hoon ainsi avait une autre saveur. Le Japonais se laissait simplement porter par son envie, cherchant autant à satisfaire son fiancé que lui-même. Il le caressait avec application, dans des gestes emplis de douceur. Sentir les mains de son homme sur sa peau sans savoir vraiment où elles se rendaient l’excita plus encore. Contre les lèvres de Ji Hoon, Haruto perdait son souffle dans des gémissements profonds. Il avait envie de plus. Et sentir que son fiancé reprenait là où il l’avait cruellement laissé un peu plus tôt le fit bander d’excitation. Il était complètement à sa merci, ne pouvant que supplier. « Je t’en prie… Me laisse pas comme ça… » D’autres vulgarités lui échappèrent. Un cri – autant de surprise que de plaisir – lui échappa en sentant la bouche de son fiancé l’engloutir tout entier. Ses mains se perdirent dans ses cheveux, imprimant un rythme de va-et-vient qui le menait déjà au bord du précipice. « Oui comme ça ! Continue, continue ! » Ses hanches imprimèrent des mouvements de bassin qui accompagnaient les lèvres de Ji Hoon sur son sexe.

Haruto se sentait au bout, prêt à exploser, quand la voix de son fiancé le ramena sur terre. Un gémissement de légère frustration lui échappa, mais il obtempéra bien vite. S’allongeant sur le dos, il crût déjà venir en sentant les doigts de Ji Hoon le préparer à l’accueillir. Une main sur la bouche pour essayer de contenir (en vain) ses gémissements, l’autre toujours agrippée aux cheveux de Ji Hoon, Haruto ne contrôlait plus rien. Tout son esprit restait focalisé sur les lèvres de son fiancé, sa langue, sa bouche. « Hoonie ! » Un cri s’éleva alors qu’il vint dans la gorge de son fiancé. Tout pantelant, Haruto chercha son souffle tandis que les lèvres de Ji Hoon marquaient sa peau de baisers. Ses bras entourèrent son cou, alors qu’il se perdait dans un long baiser passionné, qu’il avait longuement attendu. Docile, il se redressa, frisonnant à l’ordre de son homme. Tâtonnant un peu, Haruto se retourna. Il frissonna d’envie en sentant le corps de Ji Hoon contre le sien. « On est très content de me voir… » Il pouffa bêtement, avant de glisser en avant, ses avant-bras reposant sur le matelas. « Oui, prends-moi, fais-moi l’amour… Je veux te sentir au plus profond de moi. » Les battements de son cœur le rendaient fou. Haruto ne tenait plus. Il poussa un râle de plaisir quand enfin Ji Hoon et lui ne firent plus qu’un. Ses mains agrippèrent les draps, alors qu’il gémissait à chaque mouvement de son fiancé en lui. Il appréciait chacune de ses attentions. Les sensations semblaient décuplées, avec les yeux bandés. Ce n’était pas une légende. « Encore, encore… Plus fort, plus vite… » Trouvant son équilibre, il réussit à décoller l’une de ses mains du matelas pour chercher l’une de Ji Hoon. Lentement, il se redressa un peu. Maladroitement, il trouva sa joue, tournant au mieux sa tête pour trouver ses lèvres dans un baisser langoureux. Combien tout ça lui avait manqué !

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♡ Haroon ♡

Ensemble, ils vivaient toujours des moments intenses. Que ce soit lors de leurs disputes, des discussions enflammés sur les projets qu’ils avaient, mais surtout quand ils se retrouvaient tous les deux plus intimement. Haruto qui se montrait si coquin d’entré de jeu, au bout du compte, Ji Hoon ne lui en voulait pas, riant avec lui en en discutant. « Tu sais que j’adores quand tu me surprends… » De toutes les façons possibles, surtout comme ça. Avec le temps, ils n’avaient plus aucun tabou, plus aucune gêne. Ils expérimentaient ensemble, trouvaient leurs limites, ou au contraire, ce qu’ils aimaient le plus. peut-être qu’ils n’étaient pas objectif concernant leur propre histoire, mais Ji Hoon était persuadé qu’il n’y avait pas plus beau couple qu’eux. Qu’il n’y avait aucune histoire d’amour qui valait la leur. Elle était si spéciale, si unique. Il n’en avait jamais vu une aussi grandiose et les réactions qu’il recevait quand il racontait leur rencontre jusqu’au moment où ils se mirent ensemble ne mentaient pas. « Un jour, on le fera, c’est promis ? Ecrire notre biographie, même si on la publie pas. Je veux qu’il reste une trace de nous. De notre histoire, de ce qu’on a vécu ensemble. » Des combats qu’ils menaient, pour pouvoir continuer à s’aimer, encore et toujours, de plus en plus fort.

Doucement, ses doigts entrelaçaient les siens, alors qu’un doux sourire se glissa sur son visage. « Moi aussi je t’aime. Plus encore. » L’amour n’était pas une compétition, mais Ji Hoon était sûr d’aimer Haruto plus encore, plus que tout sur terre. Il aimait tout de son fiancé. Tout le charmait, le faisait fondre, même ses déclarations d’amour un peu bizarre, sorti de n’importe où. Une avalanche de sentiments, rien que ça. « Elles doivent toutes l’être. Interdiction d’en faire à quelqu’un d’autre. » Ses sourcils se froncèrent, tentant d’être menaçant pour que son homme comprenne bien. Ça lui plaisait sûrement un peu trop, aussi bête que ces blagues pouvaient être, Ji Hoon ne s’en lassait pas, bien au contraire, il le trouvait d’autant plus charmant quand il le faisait. Un large sourire étira ses lèvres, alors qu’il hochait la tête. « Moi aussi, j’ai hâte. Mais en même temps, je veux pas que le temps passe trop vite, pour savourer chaque moment. » Ils avaient le temps de vieillir, de monter leurs projets. Ils avaient Naoto aussi, qu’il ne voulait pas voir grandir trop vite. Ce mariage aussi, évidemment. Ji Hoon était si impatient. « Si c’est notre mariage à nous, bien sûr qu’il le sera. » Peu importe comment ils l’organisaient, la décoration ou même le groupe qu’ils engageraient. Ça le serait, parce que c’était eux.

Kamiya-Lee, un nom si beau, qu’ils rêvaient tous les deux d’adopter plus que sur leur boite aux lettres. Il avait envie d’être vraiment lié à son fiancé, officiellement. Mais ils allaient devoir prendre leur mal en patience encore un peu. Un jour, il voulait croire que les choses allaient changer, qu’ils auraient cette chance. « On le hurlera dans la rue. » A tous les passants, ils se présenteraient comme Haruto et Ji Hoon, Kamiya-Lee. Ils hurleraient au monde entier qu’ils étaient mariés, qu’ils étaient liés pour l’éternité. Ils pouvaient être si romantiques, et si coquin la minute d’après, à enfiler un bandeau sur les yeux de son compagnon. il souriait par avance, sachant qu’il allait pouvoir en profiter pour le titiller et le rendre plus fou encore, laissant ses lèvres glisser sur son corps, son souffle se perdre sur sa peau. Et finir ce qu’il avait commencé un peu plus tôt. Il avait tellement envie de lui, qu’il se torturait tout autant, en attendant que Haruto craque totalement. Ne pas le laisser comme ça… Ces mots prononcés, il lui offrit la gâterie tant désirée, s’appliquant plus que jamais en l’entendant gémir de plaisir. Ji Hoon n’était pas peu fier de son effet, de son petit talent, finalement. Ce n’était pas bien grave s’il le frustrait en attendant pour changer de position, le Coréen sourit, reprenant bien vite sa tâche en préparant son fiancé.

Son corps glissa tout contre le sien pour l’embrasser, le goût de son sexe encore au bout de lèvres, il sentait le sien sur le point d’exploser. Il voulait encore le teaser, mais il n’en pouvait plus. Sa voix était rauque, enroué de désir alors qu’il lui demandait de se retourner. Entièrement collé à lui, il s’amusa de sa remarque, souriant en déposant quelques baisers dans son cou. « Tellement content… » Ses mots ne faisaient que de l’exciter encore plus, alors qu’il posait sa main sur sa hanche, l’autre l’aida à glisser en lui. Un gémissement lui échappa, satisfait de pouvoir enfin le prendre, lui faire l’amour. Ses mouvements étaient doux au début, finissant par perdre la tête bien rapidement, s’accélérant à chaque seconde qui passait, il entrait comme dans une sorte de transe. Sa main se posa sur son ventre pour garder l’équilibre quand il se redressa, cherchant ses lèvres sans s’arrêter. Ses doigts glissèrent doucement sur son sexe qu’il caressa à nouveau alors qu’il se mit à l’embrasser où il pouvait, quand son souffle le lui permettait encore. l’amener au septième ciel, il voulait le faire jouir, lui faire oublier ces semaines de frustration.

Après avoir atteint l’orgasme de Haruto, le sien ne tarda pas à suivre, il relâcha doucement son fiancé, finissant par glisser ses bras autour de lui. « Je t’aime. » Lentement, il défit le bandeau qui cachait ses yeux et se laissa tomber sur le lit. « Comment c’était ? » L’expérience lui avait-elle plu ? « On devrait essayer avec des menottes la prochaine fois. » Sa main se tendit pour l’attraper et le tirer vers lui, le serrant contre lui alors qu’il déposait des baisers papillons sur son visage. Ji Hoon ne se lassait pas de le regarder, glissant doucement sa main dans ses cheveux. « Et si on allait prendre un bain ? » Ils avaient besoin de se calmer un peu. « Ensuite, on recommence… » Ji Hoon ne pouvait pas se passer de lui.

__

« T’es bien installé ? » Son regard se posa sur son fiancé, assis sur le bateau qu’ils venaient de louer un peu plus tôt. Cela faisait une éternité que Jihoon n’avait plus navigué, et il n’avait jamais touché un engin aussi sophistiqué. Selon le type de la location, c’était très facile. Après quelques minutes, il parvint enfin à démarrer, partant à l’aventure sur ce grand lac non loin de l’hôtel. Une visite conseillée, pour une belle ballade romantique. Concentré sur ce qu’il faisait, ses yeux se perdaient sur la nature environnante. Il y avait très peu de touristes en cette saison, et c’était tant mieux, comme si tout cela leur appartenait, était totalement privé. « Tu voudras essayer un peu ? » Son regard se posa sur son homme, à qui il sourit avant de se concentrer rapidement. Autour d’eux, de grandes forêts un peu montagneuses, un silence que seul le moteur du bateau venait briser. Il ne faisait pas très chaud, juste ce qu’il fallait pour ne pas attraper froid. « Tu sais, c’est bizarre… » Il arrêta l’engin pour pouvoir profiter de la vue, allant s’installer à côté de son homme. « J’ai l’impression d’avoir déjà rêvé de ce moment. Pas exactement ce moment. »

A quand cela remontait-il ? Déjà plusieurs mois, il n’en était plus très sûr. « C’était très bizarre, tu te moques pas ? » Il fixa Haruto, attendant qu’il le lui promette. Comme cela faisait un moment déjà, Ji Hoon n’était plus très sûr des détails. Cela remontait à un moment. Glissant son bras autour de sa taille pour se rapprocher de lui, il posa sa joue contre son épaule. « On se connaissait pas, tu t’étais perdu à Seokgyo pendant un voyage, et on s’est rencontrés dans le bar, tu sais, celui au milieu du village ? On a discuté et je t’ai proposé de t’héberger. » Il avait aussi eu le coup de foudre, à ce moment-là. « J’étais marié, à une fille avec qui je sortais au lycée. Et toi tu étais fiancé. » A Yurina, mais il n’avait pas envie d’évoquer cette fille. « On se comprenait sans vraiment parler, comme tu parlais japonais et moi coréen. Le lendemain, je t’avais emmené faire un tour en bateau dans une ville un peu plus loin. Et quand je te montrais comment naviguer, on s’est embrassé… » Ils ne pouvaient que tomber amoureux, même en rêve. Ji Hoon savait qu’ils étaient forcément lié, peu importe l’univers dans lequel il se trouvait. S’approchant de son oreille en souriant légèrement. « La fin du rêve était un peu érotique… » Il mordilla doucement son oreille avant de s’éloigner pour le regarder. « On a fait l’amour après avoir décidé spontanément que j’allais te rejoindre au Japon… » Un petit rire lui échappa en réalisant combien ce rêve devait être idéalisé. « Je sais plus où était ma femme. » Pour sûr qu’elle n’aurait pas été très d’accord. « Ca me fait penser à ce rêve, qu’on soit ici. » Sauf que tout était différent. Haruto était bel et bien fiancé, mais pas à Yurina. A lui.

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♡ Haroon ♡

Leur histoire valait la peine d’être écrite, pour la postérité. Elle était si extraordinaire qu’elle le méritait amplement, tout comme elle méritait d’être racontée. Pour le Japonais, il était presque impossible à croire qu’elle n’intéresserait personne. C’était d’ailleurs parce qu’il savait qu’elle était belle, qu’elle valait d’être connue, qu’il voulait se battre pour elle. Pour la rendre encore meilleure, plus belle, plus extraordinaire. Aussi, il hocha la tête, promettant d’un jour se mettre à l’écriture de cette biographie. Un jour, il voulait tout raconter à Naoto, quand le garçon serait en âge de comprendre pourquoi tout cela importait tant à ses deux papas. Peut-être aussi à leurs autres enfants, comme ils désiraient tant en avoir d’autres. Et pour tous ceux que cela intéresserait, ceux curieux de savoir combien deux personnes pouvaient s’aimer à ce point. « Je te le promets. Elle en vaut la peine, après tout. » Même plus que ça. Ils devaient l’écrire. C’était un de leurs projets un peu fous qu’ils faisaient ensemble. Un des ces rêves qu’ils voulaient réaliser ensemble, comme le fait d’avoir une maison, une famille à eux, un restaurant, et bien d’autres choses encore. Parce qu’ils s’aimaient, sans avoir peur de se le dire aussi souvent que possible. Parce qu’ils ne voulaient pas être un de ces couples où l’amour mourrait peu à peu. Cela paraissait de toute façon impossible pour le Japonais, qui réalisait chaque jour combien il aimait son fiancé un peu plus à chaque fois. Plus que Ji Hoon ne pouvait l’aimer, mais il ne voulait pas rentrer dans ce débat.

« A qui voudrais-tu que j’en fasse, hm ? » Cela l’amusait d’essayer de s’imaginer faire une déclaration à quelqu’un d’autre. Ça lui semblait aussi impossible qu’irréel, comme lui demander de soudainement parler un français correct, sans erreur de grammaire ni accent japonais à couper au couteau. « Oui, on doit profiter de chaque instant ensemble. Comme maintenant… » Haruto ne comptait pas laisser une seule seconde de ce week-end lui échapper – en dehors des moments où ils dormiraient, et là encore, il comptait bien passer ces moments dans les bras de Ji Hoon. Le plus possible, il voulait être près de lui, contre lui. C’était assez fou comme sentiments. Ressentir tout ça l’émerveillait à chaque fois. Et bien évidemment, il voulait concrétiser cette histoire avec une union aussi symbolique qu’officielle. C’était important, pour des tas de raisons. « Absolument, il ne peut pas en être autrement. Monsieur Kamiya-Lee Ji Hoon… » Pouffant doucement, il se pencha pour l’embrasser, s’enivrant de son baiser. Ça lui avait tant manqué, l’avoir ainsi contre lui. Haruto avait terriblement besoin de ces moments d’intimité, et il comptait bien le prouver à son homme. « Dans la rue ? Tu veux aborder les gens avec une carte de visite ? » Un rire le secoua doucement, alors qu’il se serrait un peu plus contre son fiancé. « C’est une idée, en fait… Je changerai ma carte de visite dès que possible. »

Mais là, tout de suite, il avait d’autres idées en tête. Idées partagées par Ji Hoon, à ce qu’il comprenait. Les yeux bandés, le Japonais savourait chaque attention de son fiancé sur son sexe. Ses mains, ses lèvres, sa langue, tout le rendait encore plus fou de désir qu’à l’accoutumée. Ses mains en agrippaient les draps de plaisir. Aussi coquin que cela pouvait paraître, ce genre de gâterie lui avait terriblement manqué, et ses gémissements le prouvaient sans trop de mal. Le prénom de son homme se mêlait à ses soupirs, Haruto se sentait peu à peu glisser vers la luxure, monter au septième ciel. Des jours d’abstinence forcée, et voilà qu’il réagissait au quart de tour. Ji Hoon avait indéniablement du talent pour ça. Il en perdait la notion du temps, se disant que son fiancé le torturait de cette manière exquise depuis bien trop peu de temps, mais depuis une éternité également. Il ne voulait que jamais cela ne s’arrête, mais cherchait la délivrance de la jouissance. Qui n’arriva pas. Pas tout de suite. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, et la frustration fit bien vite place à l’excitation, quand Ji Hoon lui demanda de se retourner. Il en tremblait d’envie, appuyé sur ses coudes alors qu’il attendait que son homme le prépare. Ses mains sur son corps le rendaient totalement dingue, son souffle restait saccadé alors que son esprit se concentrait sur les caresses de Ji Hoon. Il trembla d’excitation un peu plus fort en sentant la virilité de ce dernier contre sa peau nue, laissant un léger rire lui échapper.

Un grognement de plaisir lui échappa quand ils ne firent plus qu’un. Ses doigts agrippèrent violemment les draps à chaque mouvement de hanches de son fiancé. De ses lèvres s’échappaient des gémissements de plaisir de plus en plus rauques, perdant le souffle au fur et à mesure que la cadence s’accélérait. Haruto en demandait toujours plus. Plus fort, plus vite. Une fièvre exquise s’empara de lui, alors qu’il appréciait chaque va-et-vient, chaque caresse, chaque baiser que pouvait lui donner Ji Hoon. Il s’offrait totalement à lui, se perdant dans la luxure de cet instant. L’apothéose, il la vécut collé à lui, ne se souciant pas qu’on puisse les entendre, laissant le prénom de son fiancé lui échapper à maintes reprises alors qu’enfin il venait dans sa main. Un sourire de bienheureux aux lèvres, Haruto resta collé à son homme, tandis qu’il cherchait ses lèvres pour l’embrasser quand lui aussi atteignit l’orgasme. Ses paupières papillonnèrent quand il retira le bandeau que les avait couvertes jusque-là. « Moi aussi je t’aime... Plus que tout, mon amour… » Son souffle était encore saccadé, et dans sa poitrine, son cœur tambourinait d’amour. Se tournant pour faire face à Ji Hoon, Haruto profita d’avoir recouvert la vue pour le manger du regard. Il était si beau, après l’amour – il l’était toujours, bien sûr, mais le Japonais adorait le voir ainsi. Sa main lui caressa tendrement la joue. « C’était… vraiment intense. Comme si je ne contrôlais plus rien. Il n’y avait que toi dans mon esprit. Toi et tes caresses, tes baisers… C’était génial. » Dans un léger rire, il tendit le cou pour l’embrasser. « Le seul défaut, c’est, eh bien, que je ne pouvais pas te voir. » Un nouveau rire, alors qu’il se rapprocha un peu de lui, se mettant à chuchoter comme s’il comptait lui confier un grand secret. « Comment tu sais que j’en ai amené ? ~ » Haruto se blottit contre lui en pouffant sous ses baisers, en faisant de même. « Tu as vraiment de très bonnes idées, tu sais ? » Haruto validait le programme de Ji Hoon.


« Maintenant oui. » Qu’il répondit alors qu’il fermait son gilet de sauvetage. Haruto avouait ne pas être totalement rassuré. Il avait évidemment pleinement confiance en Ji Hoon, et tentait de se rassurer en se disant qu’ils étaient sur un lac et non en pleine mer. « Oui, mais tu devras rester près de moi. » Haruto sourit à son fiancé, avant de dégainer son appareil photo. L’objectif braqué d’abord sur Ji Hoon, il le prit plusieurs fois en photo, fasciné par son profil parfait, même sans (vraiment) poser. « T’es si beau. » Ce fut dans un sourire qu’il l’annonça, comme s’il s’agissait d’un scoop. Il se tourna ensuite lentement, avant de photographier le paysage. Le temps était clément, et puisqu’il n’y avait pas grand monde, ils pouvaient aisément profiter de cette promenade romantique. C’était reposant, et ils en avaient tous les deux grandement besoin. Se retournant vers Ji Hoon, il lui lança un regard curieux. « Une impression de déjà-vu ? » Il lui sourit, secouant la tête de gauche à droite. « Promis ! » Comment le pourrait-il quand lui-même rêvait souvent d’eux comme s’ils étaient des copies d’eux-mêmes, mais dans une autre vie ? S’approchant de son homme, le Japonais ne se défaisait pas de son sourire, bien trop heureux de se retrouver ici, avec lui. Et la nuit précédente avec été bien trop magique pour qu’il soit de mauvaise humeur ce matin.

Son regard amoureux posé sur Ji Hoon, Haruto l’écouta lui raconter ce drôle de rêve. La rencontre lui semblait plausible, mais l’idée que son homme soit marié et qu’il soit lui-même fiancé ne lui plaisait pas beaucoup, ce qui se manifesta par un léger froncement de sourcils. Toutefois, le Japonais retrouva vite le sourire à la suite de l’histoire, notamment ce baiser. Qui lui donna d’ailleurs l’envie de l’embrasser. Tendant le cou, il vola donc un baiser à son fiancé, avant de le laisser continuer. Quand Ji Hoon se pencha vers son oreille, Haruto en frissonna. Il gémit en sentant le bout de dents jouer avec son oreille. Soudainement, il avait bien envie de continuer leur nuit. « Même dans tes rêves, on est faits l’un pour l’autre. » Il haussa les épaules quand il mentionna sa femme onirique, un geste qui voulait clairement dire ‘tant pis, c’est mieux comme ça’. Passant ses mains autour des hanches de Ji Hoon, Haruto se colla à lui. « C’est un très beau rêve. J’aimerais presque en connaître la suite. Est-ce que ce Ji Hoon là est bel et bien allé au Japon ? » Il sourit à son fiancé. « C’est peut-être nous dans une autre vie ? » Un léger rire lui échappa. C’était fou, mais c’était une idée qui lui plaisait, qu’ils aient des tas de vies antérieures et postérieures, où ils se retrouvaient toujours, malgré les différentes circonstances d’une vie. « On peut rejouer ce rêve, si tu veux. » De la malice dans les yeux, Haruto posa ses deux mains sur les joues de Ji Hoon, l’attirant à lui pour l’embrasser amoureusement, tendrement. Quand il s’écarta, il afficha un sourire séducteur. « Et tout à l’heure, on rejouera la fin de ton rêve. ~ » Ne s’étaient-ils pas promis mutuellement de profiter de ce week-end ? De chaque instant qu’ils allaient passer ensemble ?

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